Avenged Sevenfold – Sounding the Seventh Trumpet

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Style: heavy metalcoreAnnee de sortie: 2001Label: Hopeless

Si Avenged Sevenfold fait un carton aux States, il faut bien reconnaître que les choses sont encore un peu différentes en France. A fortiori puisque les deux premiers albums précédant un City Of Evil datant de 2005, ne faisaient pas jusqu’alors l’objet d’une distribution dans notre doux pays. La chose est maintenant réparée puisqu’Active se charge de nous proposer de rattraper notre retard en distribuant maintenant proprement, Sounding The Seventh Trumpet, et son successeur Waking The Fallen.

Sounding The Seventh Trumpet, puisque c’est de lui dont il s’agit ici, pose les bases du style Avenged Sevenfold, un style qui n’est pas complètement nouveau puisqu’on est clairement dans les traces du metalcore, mais Avenged a quand même réussi à personnaliser son approche du genre, en ajoutant une influence beaucoup plus hard-rock traditionnel, qui fait parfois penser à du Guns N’ Roses. Le morceau introductif (« To end The Rapture ») devrait à ce titre suffire à vous convaincre de l’influence des flingues sur nos amis californiens.
Même si cette influence ressort déjà sur cet album, on notera que le groupe arrivera peu à peu à son paroxysme, particulièrement atteint (trop à mon goût) sur City Of Evil, son album le plus clairement orienté hard-rock.

En dehors de cet attachement old-school, Avenged Sevenfold joue aussi beaucoup sur son image. Il suffit pour s’en convaincre de regarder les photos du groupe un peu partout : les influences émo sont évidentes et on aura droit aux inévitables mèches, tatouages et autres séances de maquillage. Cette influence se retrouve d’ailleurs dans une tendance à la mélancolie que l’on entend fréquemment dans la musique du groupe. Un sens de la mélancolie confinant occasionnellement à la niaiserie d’ailleurs (comme le dégoulinant « Warmness Of The Soul » ou le final « Shattered By Broken Dreams »)…
Le groupe passe donc de passages très enlevés, à d’autres plus soft, appuyés souvent par un piano. A noter aussi les influences punk, qui surprennent quelque peu la première fois (le début de « The Art Of Subconscious Illusion », « Thick And Thin » ou encore « Streets », reprise des Successful Failures (qui ???)) et dont on se félicitera de constater qu’elles disparaîtront sur les prochains opus.
Pour coller à la musique, le body-buildé et tatoué M. Shadows varie son chant, passant d’un chant hurlé typique coreux, à un chant en voix claire plus ou moins convaincant. C’est en effet à mon sens le gros point faible de ce disque : les vocalises claires de M. Shadows sont encore très approximatives à ce stade et « Shattered By Broken Dreams » sera l’exemple le plus éloquent de cette faiblesse, que l’on retrouve aussi sur beaucoup de passages en voix claire au milieu de morceaux plus agressifs. C’est d’autant plus marquant que les progrès de M. Shadows entre cet album et le suivants seront vraiment réels.

En dépit de ces faiblesses de jeunesse, l’album contient quelques morceaux particulièrement agréables comme « We Come Out At Night », mais l’ensemble est encore un peu approximatif, faisant de Sounding The Seventh Trumpet, une entrée en matière sympathique, mais quand même un peu juste et pas forcément indispensable.

  1. to end the rapture
  2. turn the other way
  3. darkness surrounding
  4. the art of subconscious illusion
  5. we come out at night
  6. lips of deceit
  7. warmness on the soul
  8. an epic of time wasted
  9. breaking their hold
  10. forgotten faces
  11. thick and thin
  12. streets
  13. shattered by broken dreams
krakoukass

Chroniqueur

krakoukass

Co-fondateur du webzine en 2004 avec Jonben.

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