As We Fight acte 2. Après avoir sorti en 2004 ce qui constitue, à mes yeux, rien de moins qu’un des meilleurs disques de metalcore, les danois reviennent nous asséner un nouvel assaut incarné par ce Midnight Tornado. Premier constat : la pochette reste dans le même ton que la précédente : c’est-à-dire moche et faisant une fois de plus à tort imaginer que l’on va avoir affaire à un disque d’émo. Ce n’est évidemment toujours pas le cas, puisqu’on reste ici dans le registre du metalcore pur et dur, sans la moindre trace de chant clair à l’horizon. Au contraire 2 chanteurs qui se donnent la réplique, l’un avec son timbre arraché criard (Lauritz), et l’autre qui officie plutôt dans un registre death (Jason).
Les 2 premiers titres, pas exceptionnels, suffisent quand même à convaincre que rien n’a vraiment changé dans le camp des stimorol, mise à part la présence étonnante et complètement inappropriée d’un solo de guitare qui casse la dynamique du morceau, sur « Where Eagles Turn ». Bizarre, d’autant que ce solo est quasiment le seul du disque (avec celui de « Orchestra of Death » quand même). Mais on se rassure vite sur « Dead End Streets » sur lequel le talent du combo éclate à nouveau au grand jour. Ce morceau qui commence façon thrash à la The Haunted enchaîne avec un break assez excellent. La première baffe du disque incontestablement, suivie par une autre avec « Standing At The Gates Of Failure » et ses riffs qui tuent.
Le chant et plus particulièrement l’alternance vocale que j’évoquais au début est toujours le gros point fort du groupe et on notera quand même que le chant death a pris légèrement plus d’importance que par le passé. Qu’on se rasure, l’équilibre reste en place et le tout tient parfaitement la route.
Vous l’aurez compris, pas de bouleversement majeur à noter, on ne change pas une recette qui gagne, ce que le groupe semble avoir parfaitement compris. Même Tue Madsen est toujours de la partie même s’il s’est cette fois contenté du mixage de l’album, la production (très réussie du reste, malgré une cymbale parfois un peu trop clinquante) étant assurée par Jacob Bredhal (Hatesphere).
Le disque contient son lot de bons morceaux (« Coldhearted » et son refrain mélodique -sans voix claire- par exemple ou « Slay The Firstborn », ses moshparts dantesques et son passage en voix death du tonnerre) voire de très bons morceaux (les 2 précités en début de kro et « Breathe the Distance »). Malheureusement, d’autres beaucoup moins bons (« Where Eagles Turn » et son affreux solo donc, ou l’archi classique « Annihilation » ou encore « Orchestra of Death » et le archi-plat « The Path Of The Dead ») viennent quelque peu ternir le bilan, d’autant que l’attention a déjà tendance à se relâcher à partir du 7ème titre et qu’une certaine redondance commence à se faire sentir.
Reste un sympathique album quand même, malheureusement un bon gros cran en dessous du précédent Black Nails and Bloody Wrists. Les amateurs devraient néanmoins apprécier, mais ce sera sûrement un peu juste pour le groupe cette année pour faire la différence face à la concurrence (Unearth en tête).
- escaping the poison hands of despair
- where eagles turn
- dead end streets
- standing at the gates of failure
- coldhearted
- breathe the disease
- annihilation
- left in torment
- slay the firstborn
- orchestra of death
- the path of the dead
- this fuck you is my last goodbye
Il est pas si mal cet album, mais je préfère le premier album qui m’avait foutu une sacrée claque … rien de bien follichon au final, mais ça défoule pas mal ;o)
Le premier album a foutu une sacrée claque a tout le monde a les entendre… mais je ne comprend vraiment pas pourquoi, je le trouve très moyen, voir banal, pas super efficace, dans le style, et à l’époque ça faisait beaucoup : « groupe dans l’air du temps ». Bref certainement la bombe que tout le monde semble y voir.
Peut être parceque j’écoute trop de cd’s dans ce genre la, allez savoir…
Pas encore écouté le dernier mais ça me tente vraiment pas en tout cas, n’empêche le précédent était pas complétement mauvais donc j’irais écouter le nouveau, mais j’y crois pas trop.