Hatesphere – The Sickness Within

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Style: thrash/death/coreAnnee de sortie: 2005Label: SPV

Parental advisory, explicit kronic :
Bip (subtil bruit émis par le bouton « play »)… Boom !! (bruit moins subtil émis par le choc de la rencontre mur du salon/ma tête). Foutredieu pourvu que le prochain morceau ne m’emporte pas dans une autre frénésie de ce genre… rebip… Boooom !! merdeuuuu ça suffit maintenant je vais devoir mettre un casque sinon ma cervelle va rester collée au mur !! Ils sont restés enfermés dans une cage en écoutant du Kyo pendant des mois ou quoi ?!

Quel putain de 4ème album mes enfants ! J’avais découvert ces fiers danois en live sans m’être particulièrement penché sur leur discographie : grosse claque pleine tête dès les premiers accords ; je m’y étais alors intéressé de plus près mais n’avais pas retrouvé l’énergie des performances scéniques ; certes les riffs-of-the-la-mort-qui-kills-the-hell étaient toujours efficaces mais une sorte de monotonie me paraissait s’installer lorsque j’écoutais le cd en entier et j’avoue être plus que surpris à l’écoute de cette nouvelle bombe car je ne pensais pas le groupe capable de pondre une telle tuerie !

Le sentiment de lassitude qui pouvait naître chez l’auditeur à l’écoute des albums précédents me semble totalement hors de propos et improbable avec cet opus. La musique a une paire de couilles grosses comme des pastèques génétiquement modifiées, le chant est une véritable campagne contre les ravages du whisky, la production arrache le slip qui était de toute façon souillé de matières indéfinissables, les solos sont mélodiques et aérés (bordel ce Marked By Darkness !!), la batterie fracasse le crâne sans pitié, un sens du groove imparable nous transporte dans un état second de possession capable de nous faire taper allègrement du pied sur un amas de cadavres en décomposition ; on a envie de casser la gueule à tous les malabars décérébrés et bodybuildés qui se mettront en travers notre chemin, on se sent prêt à boire une 1664 tiède cul sec et à manger du saucisson sans retirer la peau, on est même à 2 doigts de pisser délibérément à côté de la cuvette en accompagnant cette profanation d’un rire sardonique, c’est la déraison absolue et irréversible quoi !!

Musicalement, on est bien sûr toujours en présence d’un thrash made in Kreator et Slayer avec quelques touches death (notamment au niveau de la voix) exécuté de main de maître et qui ne fait aucune place à un quelconque titre de remplissage : en clair, le meilleur album d’Hatesphere sans nul doute et probablement le meilleur du genre depuis un bon bout de temps (à quelques temps près) !! Tout n’est donc pas pourri au royaume du Danemark ! Alors un petit effort, on fait pas chier, on achète ce skeud parce que les gars vont probablement devoir se dépatouiller de nombreux procès pour incitation au priapisme ! Hatesphere : enfin un remède non chimique pour lutter contre les troubles de l’érection !!

Ps : ne les ratez surtout pas en tournée avec Construcdead et Soilwork bordel à derche !! (pardon maman pour toutes ses insanités mais c’est uniquement dans un but professionnel et parce que je m’adresse à un public de bourrins dépourvus de toute notion de finesse…)

  1. heaven is ready to fall
  2. seeds of shame
  3. bleed to death
  4. the coming of chaos
  5. marked by darkness
  6. the white fever
  7. sickness within
  8. murderous intent
  9. the fallen shall rise in a river of blood
  10. reaper of life
  11. chamber master

Chroniqueur

Darkantisthène

Il est né, il a chroniqué, il est mort, aurait pu dire Heidegger si... j'étais mort, si Heidegger était vivant et s'il s'était intéressé à ma prose autant qu'à celle d'Aristote. Et il n'aurait pas été à une connerie près le père Martin parce qu'avant de chroniquer, et après être né, figurez-vous que j'ai vécu ; et écouté de la musique.

darkantisthene a écrit 276 articles sur Eklektik.

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7 Commentaires

  1. kollapse says:

    Excellent album une fois de plus ! Marrant que certains font le rapprochement entre Hatesphere et Soilwork (alors qu’ils ne sont point comparables), là ou une comparaison avec The Haunted serait moins fortuite…Bien que Hatesphere ont bel et bien leur son mnt, même si ils n’ont pas inventé la poudre à lessiver, le thrash/death est très reconnaissable, avec son chant proche du hxc, ses riffs surpuissants et groovy ainsi que l’énergie plutot énorme dégagée par la plupart de leurs titres! Hatesphere rules! 16/20. Ps: j’ai tjs une petite préférence pour le précédent, « ballet of the brute », mais ce n’est que pour le moment, je peux encore changer d’avis ;-)

  2. darkantisthene says:

    idem je ne vois pas le rapport ave soilwork
    pour ceux qui veulent du soilwork (comme ils devraient sonner s’ils ne partaient pas en couilles)==> disarmonia mundi ou le 2è construcdead

  3. dark hypp says:

    Un très bon album, meilleur que le précédent! J’attends la tournée avec impatience

  4. youpipunk says:

    Leur meilleur album, sans aucun doute.
    Darkantisthene a ecrit:
    « on a envie de casser la gueule à tous les malabars décérébrés et bodybuildés qui se mettront en travers notre chemin »
    Yep d’accord avec toi, passes devant je te suis :D

  5. Crusto says:

    Ptain que c’est bon!

  6. AYESTA! says:

    La vie est étrange: j’écrivais il y a qq jours une chronique négative pour l’autre album de Hatesphere présent sur ce site et me disais que je ne jetterai plus une oreille sur ce groupe…
    Et là, je découvre cet album-ci depuis ce matin … et je dois en être à 6ème écoute tellement il est excellent!
    Puissant, sans la linéarité que je reprochais à l’autre, riffs « galopants ».
    Bref, une perle thrash!

  7. jonben jonben says:

    Effectivement, si je me suis peut-être emballé sur le dernier, c’est surtout cet album-ci qui m’a convaincu au sujet d’Hatesphere.

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