C’est sexy. C’est exotique. Mais c’est chiant cette hype venue du Soleil Levant. Vous n’avez jamais ressenti ça ? Des frissons dans le dos, les mains moites, votre entrejambe qui s’anime inexplicablement ? Quel malheur… Moi, il suffit que je lise “Instrumentalistes basé à Tokyo” pour que ce soit toute une révolution autour de moi, pour que j’accoure à la platine avec le précieux, que j’appuie fébrilement sur play, et… et… et… salope de hype…
Allez savoir pourquoi, on suppose toujours que les nippons ont ce savoir-faire, ce grain de folie qui fait toute la différence. Mais j’ai dû écouter trop de Melt Banana, trop de Zeni Geva, trop de Ruins, trop de Boris.
Ici l’affaire débutait plutôt bien. Une couverture pour le moins originale et pour tout dire assez belle qui s’offre à vous. Vous ouvrez le digipack et vous tombez sur la musique de Lite. Soit un math-rock empruntant autant à la technique qu’au jazz son côté suffisant et pour tout dire d’un ennui sans commune mesure. Une section rythmique assez excellente. Deux guitaristes assez peu inspirés. Il en faudrait bien plus pour que j’ai envie d’y retourner à cette alternance de morceaux jazz-rock convenus et d’embardées rock bien trop conventionnelles. On pensera bien évidemment à Don Caballero, ou plus proche d’eux à Sleeping People. On préfèrera d’ailleurs retourner écouter les sus-nommés. Ces mecs ont beau servir de backing band à Mike Watt (ex-Minutemen), non décidément, rien n’y fera.
Alors il paraît que le premier album Filmlets était bien plus intéressant. Si vous voulez tenter l’aventure libre à vous. En ce qui me concerne, l’encéphalogramme reste plat. C’est mort.
- ef
- contra
- infinite mirror
- shinkai
- black & white
- interlude
- ghost dance
- solitude
- phantasia
- fade
- sequel to the letter