Bysshe – Forever in the Eye of Change

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Style: Rock & Folk PsychédéliqueAnnee de sortie: 2020Label: M&O Music

L’un des albums qui aura le plus marqué ma fin d’année 2020 est arrivé tardivement dans mes esgourdes, et pour cause, l’album en question est paru le 9 octobre 2020 et a bénéficié de bien (trop) peu de promotion. Il faut reconnaître qu’une pochette plutôt quelconque et un nom bizarre (qui se prononce bien « biche » et vient du deuxième prénom du poète britannique Percy Bysshe Shelley sur lequel Quentin Aymonier, tête pensante, compositeur principal et guitariste/chanteur du groupe écrit d’ailleurs une thèse) n’aident probablement pas, mais derrière ses atours peu reluisants, cet album a beaucoup à offrir.

Sachez donc que Bysshe est un groupe français originaire du Haut Doubs, dans les montagnes du Jura et que Forever in the Eye of Change est son deuxième album qui sort deux ans après le précédent Clouds. Le groupe se revendique influencé d’abord par les années 60/70 et notamment par Pink Floyd ou Led Zeppelin, mais aussi des groupes plus récents comme Sleepy Sun, ou Black Mountain, et on entend effectivement bien des réminiscences de ces influences en écoutant Forever in the Eye of Change.

Qu’on se rassure Bysshe n’a pas choisi de faire du rock psychédélique pour partir dans des délires hippies de jam répétitifs qui n’en finissent pas, mais bien pour écrire des chansons. Et des bonnes! Rien que l’excellente « Syrian Goddess » est d’une évidence qui amène à se demander pourquoi elle n’a pas été composée avant. En 7 titres et 37 minutes le groupe ne perd jamais l’auditeur alternant les ambiances posées (« Love and the Moon ») ou plus musclées (« Constellations » et son riff presque sabbathien) pour nous amener vers un final splendide incarné par « Avalon » et ses presque 8 minutes qui passent en un clin d’œil. Outre ses instrumentations efficaces (avec la guitare comme pièce maîtresse), un gros point fort du groupe est sa façon de marier 2 ou même 3 voix, celles, masculines de Théo (basse) et Quentin, ainsi que celle d’Elodie (qui se charge aussi des synthés), comme sur le splendide « Epipsychidion ».

Un bien bel album qui a tout ce qu’il faut pour se faire une place, même à retardement, dans le top 2020.

Tracklist :
01 – Syrian Goddess
02 – Constellations
03 – Love and the Moon
04 – Epipsychidion
05 – Milk of the World
06 – Toward Glastonbury
07 – Avalon

krakoukass

Chroniqueur

krakoukass

Co-fondateur du webzine en 2004 avec Jonben.

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