Boris – At Last Feedbacker

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Style: doom/drone psychédélique barréAnnee de sortie: 2005Label: Conspiracy Records

Ecouter un album de Boris relève toujours de l’expérience. Affronter un mur de distorsions, être concentré pour saisir toutes les subtilités d’une musique à la fois lancinante et dure.

43 min pour 5 titres composent ce nouveau cd. 5 titres qui s’écoutent dans la continuité, sans appuyer sur la fatidique touche forward qui vous ferait rater le moment où la musique de rock progressif passe à un déluge de décibel et vire à un métal sombre et épileptique.

Après 2 min forcée de silence, la guitare s’envole. 4 min de rythmes plutôt rock, qui vous attirent sans trop savoir pourquoi. Tel l’attraction, vous attendez. Attendez qu’il se passe quelque chose. Cet album place son auditeur dans l’attente. Dans l’attente toujours plus forte et oppressante de voir ce qui va suivre. Que vont-ils inventer ? Vers quoi le cd va pencher ? Doom ? Revival 70’s ? Sans trop comprendre quel est l’évènement déclencheur (sûrement pas le début d’une nouvelle piste) l’album prend une nouvelle direction. Soudain, perdue au milieu du magma de guitares s’élève une voix. Presque inaudible. Est-ce un refrain ? Un couplet ? Ou juste une complainte ? Difficile à dire. Car le temps de se poser la question la voix a disparu et fait place à un rugissement de guitares. L’apothéose, la fin du show se dit-on, tant cela fait penser à un happy end. Mais non. L’album rebondit encore et explore ensuite un univers plus silencieux, plus posé. Puis le silence. La boucle est bouclée.

Plus trash que Cult Of Luna, moins chiant que Jesu, aussi débridé et fou que Kurt Cobain sur scène, cet album réconciliera les plus farouches opposants à tout l’univers hardcore expérimental.

Voilà pour la partie littéraire, en symbiose avec l’album. Place maintenant à la partie informative et par essence chiante à lire, mais au combien indispensable pour certains.

Boris est un trio japonais formé en 1992. Il est composé de Wata à la guitare, Takeshi à la basse et Atsuo à la batterie et au chant. De façon classique les membres du trio se sont rencontrés durant leur scolarité, plus précisément dans une école d’art. Dès 1994, ils sortent leur premier titre sur une compilation Take Care Of Scabbard Fish. Boris est né. Mélange de doom, sludge, rock 70’s et métal, le trio rend hommage à chaque détour de phrase, ou pochette d’album à ses idoles, Melvins en tête. S’en suit plusieurs cd donc l’excellent feedbacker réédité par Conspiracy records pour l’europe. Leur album le plus post rock et le plus expérimental à ce jour. Car boris s’essaie à tous les styles avec réussite et n’aime pas se cantonner à un simple délire sludge. D’ailleurs à l’avenir, petit conseil, surveillez bien l’écriture du nom boris : écrit en minuscule, il augure d’un album expérimental, écrit en majuscule, d’un album heavy. A bon entendeur, salut.

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17 Commentaires

  1. Ocean? says:

    Jesu chiant ? ^o)
    çavapalatête ?

  2. krakoukass Krakoukass says:

    J’étais sûr que t’allais réagir toi… :)

  3. fewz says:

    c’est clair, jesu , chiant?????? roh lolo…

  4. Ocean? says:

    @Krakou : gnagnagna :D

  5. melc says:

    mdr

    super au moins vous l’avez lu ma chro !!!!!!!!

    je trouve ça ultra chiant jesu.

    donc vous voyez j’ai même enlevé le ultra, j’ai fait un effort !

  6. Ocean? says:

    Mais comment vous les recrutez vos chroniqueurs ici ? krkrkrrr

  7. melc says:

    faut boire de la bière sinon t’es pas admis ds le crew.

  8. krakoukass Krakoukass says:

    Que voulez-vous, Mel préfère les trucs plus bourrins, Jesu c’est trop gentil pour elle…

  9. Crusto says:

    Jesu c’est bien! Mais c’est vrai que ça ne s’ecoute pas n’importe où/ n’importe comment. Tu mets ça en soirée, pionçage assuré, tu mets ce groupe en rentrant chez toi le soir, c’est la classe.

  10. jack facial says:

    et merci francoise massacre

  11. Intheseblackdays says:

    j’allais le dire ! :-)

  12. Bernard says:

    Plus trash que Cult Of Luna, moins chiant que Jesu…

    Fallait le faire. Déjà quel rapport entre Boris et Cult Of Luna? Aucun.

    Si j’étais vraiment méchant je dirais que cette chronique pèche par manque de connaissance du sujet. C’est pas en lisant une bio et deux interviews qu’on se fait une culture musicale. Et surtout pas en citant quelques noms de groupes sans aucun rapport… Mais je ne le ferais pas :)

  13. melc says:

    arf ben si tu le fais, puisque que tu l’écris… c’est pas très logique ce que tu dis…

  14. gunter says:

    je soutiens Bernard à 200 %. Chronique complètement impersonnelle, truffée d’aberrations et de non-sens, documentée à la va vite.
    Et puis le « à bon entendeur salut », il fait mal, très mal.

    Leçon n°1 : Faut écouter les disques avant de les chroniquer.

  15. jacko says:

    Et ça, ça fait pas mal ? :

    Plus trash que Cult Of Luna, moins chiant que Jesu, aussi débridé et fou que Kurt Cobain sur scène, cet album réconciliera les plus farouches opposants à tout l’univers hardcore expérimental.

  16. fewz says:

    album dévasté et lumineux, excellent ces japonais!

  17. Machin says:

    Putain de bordel de fouttre, cet album trou le cul, sans aucun doute le meilleur album de Boris

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