On était en droit de s’inquiéter en attendant un successeur au fabuleux Om sorti en 2006, après avoir appris que le groupe qui nous avait livré ce bijou se trouvait privé de la totalité de ses membres, à la seule exception de Negru, le batteur. C’était apparemment sans compter sur les ressources de ce dernier et aussi probablement sans être bien conscient du poids de Negru dans la composition des albums de la brumeuse forêt (« Negurã Bunget » en roumain)…
Car arrive aujourd’hui ce nouvel album répondant au doux nom de Virstele Pamintului et le moins que l’on puisse dire, c’est que voilà un album extrêmement rassurant.
Dès le premier titre, le superbe « Pãmint », on se retrouve à nouveau transporté dans l’univers folklorique de Negura, perdu au beau milieu de la forêt transylvanienne. Ce titre qui ne vire au black metal que sur la dernière minute, est essentiellement un titre folk à l’instrumentation et aux sonorités immédiatement reconnaissables, marqué de la patte du groupe roumain (aujourd’hui basé en Allemagne), qui pose à nouveau les bases du style éminemment atmosphérique du groupe. L’immersion est encore une fois au rendez-vous, avec un opus qui pousse même peut-être encore plus loin la dimension atmosphérique et la construction d’ambiances, très portées comme d’habitude par les claviers du groupe toujours très en avant, et par des vocaux qui dépaysent immédiatement par l’utilisation de la langue roumaine. Sur ce dernier point, et même si le(s) vocaliste(s) sont ici différents, signalons que les registres vocaux utilisés sont très proches des précédents, qu’il s’agisse des vocaux parlés, comme des vocaux hurlés façon black. Tant mieux d’ailleurs, car la qualité vocale est encore une fois au rendez-vous.
Pendant une heure, l’entité Negurã Bunget fait donc ce qu’elle sait faire le mieux et l’on sort à nouveau enchanté de ce voyage dépaysant gravé sur sillons, marqué par de mémorables moments (« Ochiul Inimii », ou « Chei de Rouã » par exemple). Peut-être moins génial que Om au global, mais néanmoins de très grande qualité et certainement pas décevant. Negru est donc vraisemblablement l’homme fort du combo transylvanien et une chose est sûre, on évitera de le sous-estimer à l’avenir…
Tracklist :
- pãmint
- dacia hiperboreanã
- umbra
- ochiul inimii
- chei de rouã
- cara de dincolo de negurã
- jar
- arborele lumii
- Întoarcerea amurgului
Un peu déçu par le son, moins ambiancé
énorme déception pour ma part…. c’est chiant et poussif au possible
Enorme déception pour ma part, cet album est bien médiocre par rapport au précédent :-((