Carnifex – Die Without Hope

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Style: deathcoreAnnee de sortie: 2014Label: Nuclear Blast

Apparu il y a quelques années en pleine ascension du deathcore, Carnifex a, comme beaucoup de ses congénères, vu son intérêt décroitre au fil des sorties (quatre albums en cinq ans tout de même !). Sonnant de plus en plus générique donc de moins en moins intéressant, le groupe californien a donc (judicieusement) annoncé sa mise en pause en 2012. Une pause qui n’aura donc pas duré bien longtemps, même pas deux ans !

Mis à part un changement de label (bye bye Victory, bonjour Nuclear Blast !), Carnifex n’a pas vraiment changé la recette de son deathcore. Englué dans le classicisme du genre, le groupe n’évite donc pas d’être rébarbatif au possible. Ce ne sont pas les quelques influences black sympho à la manière d’un Make Them Suffer (c’est dire si c’est bas de gamme) et mélodeath qui nous sortirons de notre torpeur à l’écoute de ce Die Without Hope (Dark Days et Condemned to Decay et leur piteux piano, ou encore l’horripilant morceau titre contribuant pleinement aux bâillements en série provoqués par cet album).

Si par hasard vous aviez jeté une oreille à Until I Feel Nothing, vous avez quasiment tout entendu de Die Without Hope: breakdowns/moshparts rabâchés, alternance growls/cris à la Black Dahlia Murder, monotonie quand tu nous tiens…

Et c’est bien dommage car Carnifex parvient parfois (enfin, rarement) à se sortir les doigts pour pondre quelque chose de plus intéressant: l’énervé Hatred and Slaughter sonnant comme du « bon » melodeath ou Where The Light Dies qui, malgré le fait de trainer un peu en longueur, offre un chorus plutôt catchy (Scott Lewis, leur chanteur, est toujours aussi puissant, il sera bien le seul à se démarquer). Cela fait vraiment peu de chose à sauver de ce Die Without Hope ou l’album symptomatique d’un groupe en panne d’inspiration, tentant de se racheter une crédibilité comme sur son album précédent, en délaissant son deathcore basique en faveur de melodeath, plutôt basique lui aussi.

Bref, Carnifex fait dans l’auto-parodie et la prévisibilité. C’est bien beau d’être brOOtal mais il faut aussi savoir un peu évoluer, et avec un album aussi plat, ce n’était pas la peine de sortir de votre hiatus, les gars…

  1. Salvation is Dead
  2. Dark Days
  3. Condemned To Decay
  4. Die Without Hope
  5. Hatred and Slaughter
  6. Dragged Into the Grave
  7. Rotten Souls
  8. Lost Words
  9. Reflection of the Forgotten
  10. Where The Light Dies

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