Alkaloid – The Malkuth Grimoire
Chronique Death Progressif

Alkaloid – The Malkuth Grimoire

jonben
jonben
Auteur
22 mars 2015
il y a 10 ans
1 commentaire
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Année de sortie
2014
Note

Alkaloid, groupe formé de membres de Obscura et Dark Fortress faisant quelque chose de beaucoup plus prog rock que tout ce qu’ils ont pu jouer/chanter dans leurs groupes respectifs, et c’est réussi, au final du prog de haute volée emprunt d’une noirceur singulière.

Alkaloid – The Malkuth Grimoire

Alkaloid, groupe formé de membres de Obscura et Dark Fortress faisant quelque chose de beaucoup plus prog rock que tout ce qu’ils ont pu jouer/chanter dans leurs groupes respectifs, et c’est réussi, au final du prog de haute volée emprunt d’une noirceur singulière.

Pour situer, le type derrière est Christian Muenzner, guitariste/compositeur exceptionnel ayant officié dans les plus grands groupes de death technique, Spawn of Possession, Obscura, Necrophagist, CV en béton. Il est accompagné de son ancien accolite de Obscura à la batterie et au micro, c’est Morean, chanteur de Dark Fortress, un des groupes de black allemand les plus préminants, dont les derniers albums marquent une évolution vers plus de progressif. Le line up de ce super groupe allemand était déjà de bonne augure, j’apprécie tous les groupes précités, même Dark Fortress alors que le black n’est pas du tout mon style de prédilection.

Alkaloid-BandLa musique d’Alkaloid surprend dès le départ avec une direction inédite pour ses musiciens, même si le fond reste extrêmement noir et parfois malsain. « Carbon Phrases » commence sur des arpèges clairs sur lesquels se posent des voix claires énergiques. On se trouve plus dans une ambiance éthérée bien éloignée du death technique ou du black, puis quand des guitares dissonantes et plombées viennent s’y ajouter on plonge dans une ambiance post-black progressive qui déboule ensuite sur des riffs thrash/prog de haute volée. L’album entier voit le groupe naviguer entre différentes intensités. Je pense aux rares groupes ayant pu proposer ce genre de mélange, Disillusion (un groupe allemand également, auteur d’un excellent album il y a plus de 10 ans, Back to Times of Splendor), Frantic Bleep, Innerty, She Says Destroy, mais The Malkuth Grimoire a un univers propre, il y a presque un coté Between the Buried and Me sous perfusion black/death, et bien sur une grosse influence Necrophagist.
Morean est impérial quels que soient les registres, des growls infrabasses et des cris divers plus ou moins saturées contrastent avec des chants clairs très mélodieux. Une grande prestation, certains passages chantés sont de toute beauté, comme sur « Orgonism » où il adopte un chant clair grave, profond.

Le line-up annonçait la couleur, le résultat est au delà des espérances, la cohésion de l’ensemble est immédiatement palpable, on a affaire à un groupe à part entière, avec un son, une ambiance et un esprit qu’alimentent les paroles autour d’un thème entre chimie et univers lovecraftien.
The Malkuth Grimoire est un album hyper riche, aux compositions soignées, avec de superbes ambiances, c’est une bonne grosse surprise, d’autant plus pour quelqu’un comme moi qui est à la fois amateur de death technique et de rock prog, Alkaloid réussissant là une synthèse qui a du sens. Pour l’instant ma plus belle découverte de l’année.

Artistes / Groupes

Record Label

Genre selon le Chroniqueur

Death progressif

Catégories

jonben

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Krakoukass et moi avons fondé Eklektik en 2004, peu après mon installation à Paris, à la suite de la disparition du webzine dont le forum avait été notre terrain d’échanges. Avec des parcours musicaux proches, entre rock et metal, nous partagions le goût de l’ouverture et de la découverte permanente de nouveaux sons. Au fil du temps, mes goûts se sont affinés : je m’intéresse surtout aux groupes et styles des années 90 à aujourd’hui, avec une touche de 70s. J’ai longtemps profité des concerts parisiens et des festivals européens, et j’ai également joué de la guitare plusieurs années au sein d’Abzalon. Mes terrains de prédilection restent le metal/hardcore, le death technique, le sludge/postcore et le rock/metal progressif, avec des escapades régulières du côté du jazz fusion et du funk.

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1 commentaire

krakoukass

il y a 10 ans

Très bon mais un poil trop long quand même.

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