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Night Verses – Every Sound Has A Color In The Valley Of Night

Si vous suivez un peu l’actu de Night Verses, ce titre d’album doit forcément vous parler. Car même si l’on ne l’a pas chroniqué ici, une première partie d’Every Sound Has A Color In The Valley Of Night l’année dernière. Revoici donc cet album agrémenté d’une seconde partie toute aussi spectaculaire avec à nouveau des invités de marque: Brandon Boyd d’Incubus, Author & Punisher et Anthony Green de Circa Survive/Saosin/L.S. Dunes qui répondent à Justin Chancellor de Tool, seul guest sur la première partie).

Apogean – Cyberstrictive

Il va sans dire que le Canada est l’eldorado du death technique, les amateurs du genre le savent déjà. Alors voici un petit nouveau à ajouter à vos discothèques, Apogean en jouant une version inspirée des œuvres d’Orwell ou Bradbury. Technique oui, mais aussi très variée, ce qui en fait tout son intérêt…

Job For A Cowboy – Moon Healer

Dix ans de silence radio enfin brisés, les quatre gaillards de Job For A Cowboy reviennent surtout pour célébrer leurs vingt ans d’existence ! Ce nouvel album à la cover « métaphysique » très chargée, totalement dans les tons de leur précédent (Sun Eater – 2014) nous propose ni plus ni moins qu’une suite logique de leur death progressif teinté de quelques légères incursions en -core (mais le temps du culte Doom, leur premier EP époque Myspace sorti en 2005, est très très loin !).

Caligula’s Horse – Charcoal Grace

Caligula’s Horse est un de mes groupes préférés depuis dix ans, ce qui biaise ma vision en leur faveur. Je les classe aux côtés de Haken et Leprous dans le trio de tête de la scène métal progressif des années 2010, les 3 sont d’ailleurs chez le label Inside Out music qui reste le fer de lance de ce genre que j’affectionne tant.
Avec leur sixième album studio, Charcoal Grace, le groupe aborde un pendant plus sombre que sur leur album précédent, Rise Radiant sorti juste avant la pandémie, et qui était bien plus optimiste, tout comme leur album [...]

Nake – S/T

Ils sont danois mais portent des ponchos et des chapeaux de cow-boys comme s’ils débarquaient des Grands Espaces américains, voici Nake et son premier album. Pour leurs débuts autoproduits, Nake, quartet de Copenhague, vient nous immerger dans une musique à la créativité sans limite, sans cesse mouvante, parfois déstabilisante mais qui se suit sans discontinuer.

Elitist – A Mirage Of Grandeur

Au risque de vous décevoir, cet Elitist n’est pas le groupe de sludge/hardcore façon Cursed qui a disparu aussi vite qu’il est arrivé il y a une dizaine d’années déjà. Non, cet Elitist-là est danois (de Copenhague-même) et s’articule autour de membres de la scène metal underground locale (Piss Vortex, Dysgnostic, Uxdxs), cependant A Mirage Of Grandeur (leur premier album) vient avec les mêmes envies destructrices que leurs homonymes.

Deorbit – Retrogradient

Que ce soit en matière de science-fiction ou via une vision plus « documentaire », l’espace a souvent été une source d’inspiration pour de très nombreux groupes. Appartenant à cette seconde catégorie, Deorbit débarque de son Milwaukee natal avec un premier album à la cover sans équivoque: le trio veut nous faire voyager à quelques années lumières de notre bonne vieille Terre.
Retrogradient propose donc un trip en neuf étapes construites autour d’une sorte de stoner instrumental mais très personnel, rempli de nombreuses nuances progressives, space rock (forcément) ainsi que de quelques sorties de pistes initiées notamment par le guitariste Jerry [...]

Xoth – Exogalactic

Beaucoup se sont tapé une bonne claque en écoutant Interdimensional Invocations, le second album des techniciens Xoth sorti en 2019. Le groupe de Seattle avait alors révélé au grand jour sa personnalité si unique, mélange étourdissant de thrash (surtout), de black et de death metal à la densité technique supersonique, complexe et épique à la fois. Exogalactic déboule donc quatre ans plus tard telle une extension de cet album (pierre angulaire), prenant le défi de faire au moins aussi bien. Pari tenu ?

Ch’ahom – Knots Of Abhorrence

Si l’on se donne la peine de chercher un peu, il y a une véritable scène metal aux thématiques préhispaniques. On connait Xibalba et son pendant doom/death Tzompantli mais assez peu de groupes de black metal. Pourtant il existe une véritable scène underground implantée essentiellement au Mexique avec des groupes aux noms évocateurs tels que Nextlahualini ou Tzitzimitl (parmi beaucoup d’autres). Ch’ahom vient donc s’ajouter à la liste, sauf que l’origine du groupe a de quoi surprendre puisque ce trio est… allemand !

Karambolage – Prås

Non, rassurez-vous, ceci n’est pas un album dédié à la très bonne émission d’Arte comparant culture française et allemande (par ailleurs chaudement recommandée et trouvable sur le tube), ce Karambolage-là est un trio danois dont les membres ont notamment évolué chez Bersærk ou Eigengrau (inconnus à mon bataillon). Prås (« muguet »), leur premier album (à la cover discutable) est un improbable mélange d’influences très variées.