The Temperance Movement – White bear
Chronique Hard Blues Rock

The Temperance Movement – White bear

darkantisthene
darkantisthene
Auteur
30 mars 2016
il y a 9 ans
2 commentaires
1,471 vues
Année de sortie
2016
Note

N’étant pas vraiment tombé de ma chaise à l’époque de la sortie de leur premier album (The temperance movement, 2013, qui avait quand même secoué quelques valseuses dans les milieux avertis du rock), je n’étais franchement pas dans les starting blocks pour l’accueil de ce White bear. Mais j’ai trouvé la pochette très sympa, j’avais […]

The Temperance Movement – White bear

N’étant pas vraiment tombé de ma chaise à l’époque de la sortie de leur premier album (The temperance movement, 2013, qui avait quand même secoué quelques valseuses dans les milieux avertis du rock), je n’étais franchement pas dans les starting blocks pour l’accueil de ce White bear. Mais j’ai trouvé la pochette très sympa, j’avais un peu de temps et, approchant la quarantaine, je me suis dit qu’il fallait de temps en temps se dégourdir les mollets au rythme du blues rock.

Leur premier album péchait selon moi par manque de régularité mais j’osais tout de même, à l’époque de ma chronique, espérer fébrilement (on est si souvent déçu, chers lecteurs) une progression.

Soyons péremptoire, il n’est nullement ici question de progression mais de consécration. Ce deuxième opus est une véritable mandale dans la tronche. Pas du point de vue de la puissance ou de la fougue, bien évidemment, puisque le groupe n’a pas particulièrement musclé son propos ; mais bien plutôt du point de vue du niveau de maturité atteint. Nombreux sont les groupes à faire des débuts sinon fracassants du moins fort prometteurs et à se ramasser dès le 2ème album (voir à ne même pas pouvoir le sortir). The Temperance Movement balayent l’obstacle d’un revers de guitare et s’affirment comme un groupe incontournable du revival rock.

Phil Campbell confirme son potentiel et je n’ai pas peur d’affirmer qu’il est, à l’heure actuelle, l’un des meilleurs chanteurs du genre. Capté par sa voix et emporté par la qualité des compos, il ne m’a pas fallu 50 écoutes pour adhérer à White bear. Contrairement à son label (Earache), je n’ai pas eu le nez creux au tout début de leur carrière. Au risque de tomber dans le travers inverse, je considère que nous avons affaire à un candidat très sérieux au titre d’album rock de l’année (en attendant The rival sons, du même label).

Site officiel

Tracklist :

01-Three Bulleits

02-Get Yourself Free

03-A Pleasant Peace I Feel

04-Modern Massacre

05-Battle Lines

06-White Bear

07-Oh Lorraine

08-Magnify

09-The Sun And Moon Roll Around Too Soon

10-I Hope I’m Not Losing My Mind

 

 

Artistes / Groupes

Record Label

Genre selon le Chroniqueur

Hard blues rock

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Tags Styles

darkantisthene

darkantisthene

Il est né, il a chroniqué, il est mort, aurait pu dire Heidegger si... j'étais mort, si Heidegger était vivant et s'il s'était intéressé à ma prose autant qu'à celle d'Aristote. Et il n'aurait pas été à une connerie près le père Martin parce qu'avant de chroniquer, et après être né, figurez-vous que j'ai vécu ; et écouté de la musique.

276 articles publiés

2 commentaires

krakoukass

il y a 9 ans

Excellent album, court mais sans déchet. Et quel chanteur!

Angrom

il y a 9 ans

Un bon disque en effet dans toute cette mouvance revival. Ça n’atteint pas des sommets d’originalité mais en effet c’est très bien fait et ça chante très bien

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