Ayant connu une année 2022 bien remplie avec les sorties quasi conjointes du second album It’s Time… To Rise From The Grave puis du live Live…From The Grave, Undeath fait son retour deux ans plus tard avec un troisième bébé… mort-né ! Ah ça oui, leurs thématiques chéries autour des zombies, du gore et tout ce qui est meurtres sanguinolents sont toujours là: le titre et la mignonne cover (toujours signée par Matt Browning, le batteur) de ce nouvel album du groupe ne mentent pas ! More Insane promet donc une relance du « skull crushing death metal » des cinq gaillards de Rochester (New York).
Et ce sera bien le cas, ces dix nouveaux titres (pour un peu plus d’une demi-heure de son) viennent prolonger le plaisir de leurs deux premiers opus via un death metal basé sur des riffs « qui pètent des cranes » (c’est marqué dessus). Respectant à fond la tradition du genre à ses origines mais avec un twist moderne, Undeath est fidèle à son approche du style, brutale et dynamique à la fois, et coulée dans une optique accrocheuse qui lui est propre, ou plutôt sale !
Car une fois encore, le putride et le gras-double (provenant de cadavre, cela va de soi) apparaissent comme les thèmes de prédilection de la bande, à laquelle elle ajoute une dose de technique à des structures riffiques très variées. Ainsi, aucune once d’ennui ne se pointe durant ce More Insane, flirtant généreusement du côté des classiques, de Malevolent Creation à Cannibal Corpse (dont on retrouve Mark Lewis, le producteur aux manettes) en passant par Suffocation ainsi que des touches de death à la suédoise. Bref, un style affiné et foutrement efficace pour ce qui est clairement leur meilleur album en date !
- Dead From Beyond
- More Insane
- Branding The Blade
- Disputatious Malignancy
- Sutured For War
- Cramped Caskets (Necrology)
- Bounty Hunter
- Wailing Cadavers
- Disattachment of a Prophylactic in the Brain
- Bones Clattering in the Cave
C’est tout à fait ça. La parenté avec le Cannibal de la période Corpsegrinder est plus qu’évidente, et je trouve que le riffing thrashy qui faisait penser à Malevolent Creation évolue vers un terrain un peu plus technique. C’est la conséquence de l’expérience accumulée. Undeath est en train de devenir un classique du Death de la présente génération.