Voici le premier album de Guenna, originaire du sud de la Suède, quatuor proposant un mélange captivant de stoner metal et d’influences rock progressif. Leur son se distingue par des riffs lourds et fuzzy, accompagnés d’harmonies vocales rappelant Yes, une comparaison faite par Nick Oliveri lors d’un concert à Malmö où Guenna assurait la première partie de son groupe Stöner.
L’album, enregistré aux Tambourine Studios à Malmö, comprend huit titres qui explorent des thèmes d’aventure, de science-fiction et de mysticisme, du classique pour du Stoner. Il est vrai qu’on a affaire à un album qui possède tous les codes du genre, mais est juste plus travaillé que la plupart., avec un vrai effort pour proposer des riffs marquants.
Des morceaux comme « Bongsai » et « Dimension X » illustrent leur capacité à fusionner des grooves stoner avec des structures progressives complexes. Les influences progressives de groupes tels que Tool et Mastodon sont perceptibles, et s’intègrent à une identité Stoner dans les cordes de Kyuss, Fu Manchu ou The Sword.
Bien que l’album reste dans un territoire familier, l’exécution est solide, avec des riffs sophistiqués qui apportent une approche fraîche au genre. Les touches progressives et les harmonies vocales se démarquent, donnant à l’album une qualité rafraîchissante. La production met en valeur chaque instrument, offrant une expérience d’écoute immersive.
Dans l’ensemble, Peak of Jin’Arrah est un début prometteur pour Guenna, démontrant leur potentiel à se démarquer sur la scène stoner/prog. Leur capacité à combiner des éléments classiques et modernes du genre suggère un avenir prometteur pour le groupe.