Quand on s’improvise chroniqueur et qu’on reçoit quelques cd promo des maisons de disque, soyons honnêtes, on devient habitué à recevoir beaucoup de daubes. Et d’une façon générale on voit arriver les paquets promo avec un brin de méfiance voire d’inquiétude. En effet, quand on est immergé dans « le milieu » comme on dit, on sait à peu près quels sont les cds promo qu’on va attendre en trépignant. Je n’attendais pas ce cd de The Sword en trépignant, et pour cause je n’avais jamais entendu parler de ce groupe dont j’ignorais même jusqu’à l’existence. L’ouverture de l’enveloppe et la découverte de la pochette de ce Age Of Winters ont donc été un moment douloureux puisqu’en découvrant cette illustration un rien kitschoune, je m’attendais déjà au pire (comprenez à un groupe de heavy).
Mais ce cd fut réellement une excellente surprise et l’appréhension qui fut la mienne au moment d’insérer le cd dans le lecteur a été balayée en quelques secondes par ce que mes enceintes se mirent à cracher.
Marrant comme les modes peuvent être cycliques quand même. Marrant de constater ainsi qu’aujourd’hui, contre toute attente, le look années 70 est tout à fait « tendance » à nouveau (la coupe de cheveux de Luke Skywalker n’a jamais été aussi à la mode). Marrant de se rendre compte que les medias ne savent plus quoi inventer pour essayer de générer une nouvelle tendance. J’en veux pour preuve l’apparition spontanée du rétro metal. Et oui c’est comme ça qu’on dit aujourd’hui quand on est d’jeunz, on écoute du RETRO METAL.
C’est vrai quoi, le stoner ou le doom sont des appellations totalement has-been, que t’es trop plus dans le vent (in da wind) si t’écoutes du stoner. Du retro metal on t’a dit, c’est ça que tu écoutes !
Bah oui parce que dans le fond, stoner (qui dérivait déjà du doom) et retro metal c’est bonnet blanc et blanc bonnet. Et donc nos nouveaux représentants du ston.. oups retro metal pardon, sont The Sword et apparemment nos amis américains bénéficient déjà d’un certain effet de mode qui semble les entourer, aux States tout du moins.
Pour faire clair, The Sword c’est donc du doom/stoner fortement inspiré par les papes de Black Sabbath. Tout ici transpire les 70s que ce soit ce son légèrement cradingue mais bien bien gras, bien heavy, ou encore la voix qui est très purpelienne ou sabbathienne (mais moins saoulante que celle d’Ozzy, ceci n’engageant bien sûr que moi) et qui a surtout le bon goût de ne pas se trouver trop présente et de se retirer régulièrement, nous laissant profiter des joutes guitaristiques des 2 gratteux du groupe, et révélant régulièrement des titres parfois 100% instrumentaux (comme ce « March Of The Lor » heavy en diable).
Tout cela nous évoquera aussi parfois Karma To Burn, même si The Sword est un peu plus rock n’ roll et direct dans l’esprit (ce qui n’empêche pas le groupe de nous proposer des compos parfois bien longues comme cet excellent « Lament For The Aurochs » de presque 8 minutes, morceau sans doute le plus reminiscent de KTB d’ailleurs). En tout état de cause, les 9 compositions de Age Of Winters vous feront taper du pied pendant presque 45 minutes. Quant à savoir si l’imagerie kitsch derrière laquelle les membres du groupe se cachent (comme cette pochette assez immonde ou les titres des morceaux qui sentent le heavy à plein nez, ou « Winter’s Wolves » avec ces vrais loups dedans) sont du lard ou du cochon, je ne me prononcerais pas mais renseignements pris il semblerait que les petits gars, malgré une musique sérieuse et on ne peut plus carrée, soient légèrement enclins à pratiquer le second degré. Nous voilà rassurés mais cela ne change rien au fait que ce Age Of Winters, certes pas révolutionnaire, est une putain de bonne surprise comme il y en a peu.
- celestial crown
- barael’s blade
- freya
- winter’s wolves
- the horned goddess
- iron swan
- lament for the aurochs
- march of the lor
- ebethron
très bon disque de stoner doom qui, s’il n’invente pas la poudre, a le mérite de faire passer un bon moment de rock n’ roll. Vivement conseillé !
Un bon ptit disque facile d’accès uniquement stoner je dirais par contre, c’est ni lent ni lourd comme du doom. Encore faut-il supporter le chant par contre (heureusement il est peu présent).
Euh le doom c’est pas forcément lent mon petit Hallu… Black Sabbath ne sont-ils pas les précurseurs et les parrains du genre ???!! Et Cathedral c’est pas si lent que ça!! Et pour ce qui est du lourd The Sword se pose tout à fait là, c’est bien gras à souhait.
Ouais je suis dac il y a qd même une bonne lourdeur chez The Sword que l’on peut donc assimiler à du doom. Enfin dans le doute on dira retro métal ;-)
Le premier Black Sabbath qui a été le début de tout était bien lent… Réécoute-le mon PETIT krakoukass
‘faudrait que tu baises de temps en temps Hallu, ça te ferait du bien, c’est certain… A tout le moins quitte ce ton pédant, on est ici entre potes, les donneurs de leçons « jconnais mieux que toi » c’est un peu relou et finalement peu constructif.
HAHAHA…si tu veux Hallu je te présente une copine à moi, elle s’appelle manuela mais tout le monde la connaît…
mééeuh, je la trouve terrible cette pochette, àla Frazetta meets Mucha… le disque? pas encore procuré, ça ne saurait tarder.
Bon ben en tant que fan de doom faut que j’ecoute ça moa…
aaah du vraiment bon. j’étais un peu sceptique devant le buzz outre atlantique dont bénéficie ce groupe mais je suis subjugué, il tourne en boucle. esperons qu’il tienne les écoutes répétées du stonercool :)
Un bon album, sans plus, aucune originalité et assez facile d’accès donc idéal pour découvrir le genre. Par contre, on en fait assez vite le tour, et le son est pas assez crade a mon gout.
Hallu c’est un gros frustré du saucisson. Il a débarqué dans la scène indus peut après sa période ici et c’est mis à écrire des tonnes de chroniques pédantes sur son fanzine brokendolls.org …….. and now il est où Hallu ? il a disparu, sans doutes est il passé a un autre type de musique a critiquer. Un trendy ce mec.