Jonah Matranga est clairement un chanteur qui a marqué le rock alternatif il y a quelques années avec Far, groupe rock/post-hardcore de Sacramento. Sa voix, fragile et émotive a en particulier très influencé la plupart des groupes émo. L’unique album de son regretté groupe, « Water and solutions », n’a pas eu de réel succès mais a inspiré beaucoup de groupes qui ont souvent acquis plus de popularité.
Onelinedrawing est le projet solo De Jonah, qu’il compose et enregistre en grande partie seul chez lui. « The Refugees », son deuxième album est partagé entre des morceaux où il est seul pour une musique minimaliste qui laisse une place prépondérente à la voix(Livin’ Small, As Much to Myself), d’autres avec un groupe complet (« We had a deal, Over It). Beaucoup plus calme que celle de Far, la musique de Onelinedrawing est en fait très pop électro à la The Postal Service, parsemées de guitares acoustiques et claviers légers, même si certains morceaux sont plus orientés rock pêchu, et font un peu penser à PJ Harvey.
Pour moi, les morceaux les plus énergiques sortent du lot, « Stay » et « We had a deal » alors que les autres peinent à retenir l’attention et « Portland », morceau ambiant composé de claviers minimalistes et sons divers mais majoritairement de silence, est carrément chiant.
Cet album est agréable à l’écoute, la voix de Jonah est toujours aussi captivante, mais je trouve qu’il manque un peu de contenu, c’est plus un trip personnel qu’un véritable groupe et la musique est souvent trop légère et minimaliste.
- new york
- over it
- a ghost
- superhero
- stay
- we had a deal
- oh, boys
- livin’ small
- believer
- portland
- as much to myself as you