The End – Within Dividia

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Style: apocalyptic hardcoreAnnee de sortie: 2004Label: Relapse

Ce Within Devidia qui date de 2003/2004 n’a surement plus à être présenté puisqu’il doit déjà être connu de tout chaologien (ou chaoticien) qui se respecte. C’est Relapse qui a eut la bonne idée de signer ce groupe dévastateur. Rien que le nom calme et vous met dans l’ambiance. Dans le genre « nom de groupe en The », The End se place là!

Bon trêve de calembour! The End n’est pas là pour rigoler, les cinq gars nous balancent un apocalyptic hardcore à fracasser du pachiderme en furie. J’espère que vous ne m’en voudrez pour avoir fait varier l’appellation en la qualifiant autrement que par l’adjectif chaotique. A ceux qui ne connaissent pas le groupe, ou alors que de nom ou de réputation, sachez que ce groupe
est à placer auprès des grands du genre, c’est-à-dire Converge, Dillinger, Ion Dissonance, ou encore Breather Resist, etc puisque The End est lui-même l’un de ses piliers!

Huit titres et trente huit minutes dans la face, c’est sec mais pas tant que ça diront certains. Néanmoins cet album pourrait faire partie du régime Sveltesse, répondant à l’adage « moins de superflu, plus d’essentiel ». Enfin, à vous de voir si vous jugez les 3 minutes de « The Sense of Reverence » comme essentielles ou non. A mon avis, elles le sont puisqu’elles permettent à l’auditeur de respirer après les deux premiers assauts et parce qu’elles d’introduisent idéalement la quatrième piste. De même pour la septième piste, faussement calme, qui permet de prendre une dernière bouffée d’air avant d’attaquer la dernière salve. Bref, il y a ce qu’il faut pour ne pas ressentir de lassitude, l’écoute d’une traite est d’ailleurs assez digeste.

Comme d’habitude on a un niveau de technicité et de précision élevé, ou plutôt extrême, comme la musique pratiquée. Grind, death, hardcore, petits passages atmosphériques, le tout passé dans un shaker « armageddonesque » et servi dans des exercices de haute voltige chirurgicale. Sensations de troubles mentaux, de perte d’équilibre et d’étourdissement sont à prévoir.
On a une production simple et efficace avec de la grosse double à foison faisant l’effet d’un uppercut à chaque impact, de la basse torturée, des guitares aiguisées et écorchées ainsi que des cris sauvagement aboyés comme il le faut tout en restant dans des couleurs medium/aigus. L’absence de mélodie n’est pas dramatique, le groupe n’a pas besoin d’y recourir. Comme sur « Fetesque » où l’intrusion d’une rythmique « classique » appuyée par des accords aigus que l’on croirait plaqués rassasie notre besoin de sonorités mélodiques.

Pas besoin d’en faire des tonnes, The End est une référence dans le style. A découvrir obligatoirement si vous ne connaissez pas, à réécouter si cela fait longtemps que vous ne l’avez fait. Espérons que le groupe remette le couvert bientôt, car cela permettrait peut-être de les voir en salle dans nos contrées, ce qui doit valoir le déplacement, je n’en doute pas une seconde.

ps : allez consulter la section biography de leur website où l’on trouve un écrit qui vaut bien le détour.

  1. these walls
  2. fetesque
  3. the sense of reverence
  4. the scent of elegance
  5. organelle (in she we lust)
  6. dear martyr
  7. orthodox unparalleled
  8. of fist and flame
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5 Commentaires

  1. neurotool says:

    Excellent album en effet…bon 18/20 un peu fort quand même…
    Sinon un premier mini avait précédé cet album chez Relapse aussi pour info.

  2. jonben jonben says:

    un peu fort je trouve aussi mais surtout parce que cet album est très difficile car très chaotiquement bourrin

  3. fewz says:

    wouaih bon ok,je me suis enflammé sur le 18, un bon 17 aurait suffit d’accord…mais voilà c’est un excellent album, explicitement bourru, bourrin mais ouhla que c’est bon! alros je me suis fait plaisir, j’ai fait péter le 18 ;)

  4. Monster says:

    Un album litteralement effrayant et ettoufant. Apocalyptique mais genial dans un style qui (comme le grind) ne me passione pas tant que ça d’habitude…

  5. Marc says:

    un excellent album, par contre, très très dur à assimiler, DEP, c’est de la pop anglaise à côté.
    un gros 18

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