Unearthly Trance – In the Red
Chronique Doom Extrème

Unearthly Trance – In the Red

hororo
hororo
Auteur
17 mars 2005
il y a 20 ans
5 commentaires
129 vues
Année de sortie
2004
Note

Sûrement élevé sous perfusion constante de Black Sabbath, Unearthly Trance en serait le fils bâtard dont les exploits sonores de leur deuxième album les place déjà dans le même univers que la déferlante doom menée par le label Southern Lord (Khanate, Sunn O)), Goatsnake). Pourtant, Unearthly Trance pourrait venir du fin fond de la Norvège […]

Unearthly Trance – In the Red

Sûrement élevé sous perfusion constante de Black Sabbath, Unearthly Trance en serait le fils bâtard dont les exploits sonores de leur deuxième album les place déjà dans le même univers que la déferlante doom menée par le label Southern Lord (Khanate, Sunn O)), Goatsnake).
Pourtant, Unearthly Trance pourrait venir du fin fond de la Norvège que cela n’étonnerait personne. On ne retiendra de ce groupe à la première approche que le son reminiscent de l’éthique des groupes de true black metal comme Mayhem ou Darkthrone, ces mêmes sonorités malsaines et violentes qui caractérisent les albums classiques de la scène black metal du débuts des années 90 et qui ont rendu ces groupes bien plus intéressants que tout les faits divers accompagnant la sortie de leurs disques.
Bien qu’Unearthly Trance semble posséder une part de la fascination qu’ont certains groupes de black pour les enregistrements rêches et forts en distorsion, il aurait peut être été nécessaire de donner plus de puissances aux guitares et a la basse pour apprécier encore plus de ces riffs a la fois dissonants et mélodiques. Mais au lieu de partir en quête d’une hypothétique atmosphère ce son si particulier laisse une plus grande place à la richesse des effets, à la richesse des chansons et c’est l’album tout entier qui y gagne.

Revenons cependant à la mélodie ; un terme inadapté quand ce qui ressort de vos enceintes, ce sont des hurlement et des riffs stridents, hurlants, presque inhumains, et pourtant … . au delà de tout excès sonore propre au Doom extrême, ce disque renferme des morceaux de bravoure qui, bien que ralentis parfois note par note, finissent par se retrouver pour former de véritables chansons mémorables.

Je reconnais de suite que c’est mon opinion personnel et partiale qui s’exprime dans cette phrase. Mais j’ai bien souvent eu l’impression que chez certains groupes, les plages commençait et finissait presque de manière arbitraire. Comme si on tentait juste de poursuivre un concept jusqu’à son extrême pour le lâcher et en reprendre un autre sur la chanson suivante.
Mais avec Unearthly Trance, rien de tout cela ; chaque chanson a été confectionnée avec une égale attention pour n’en devenir que plus particulière et unique, tout en s’encastrant dans un puzzle plus large ; sans être vraiment fredonable, une chanson comme « Penta(grams) » prend rapidement racine dans votre esprit grâce à ses riffs et à la voix traînante, mais presque chantée tout de même.
A ce sujet, un rapprochement pourrait être fait entre ces cris et ceux du chanteur de Starkweather Rennie Remini ; un groupe dont ils ne partagent pas le scène musicale, mais une réelle originalité sans être visionnaires de prime abord.

En soi, In the red n’est pas une révolution, surtout vis-à-vis de leur premier travail Season of seance, Science of silence mais il témoigne bien de la progression opérée par ses membres, qui tend à des chansons de mieux en mieux construites et intéressantes. Il n’y a donc pas à douter du potentiel de ce groupe qui semble destiné à de grandes choses et qui espérons-le, ne tardera pas à être reconnu, à l’instar de SunnO))) et Khanate, comme faisant partie des groupes de Doom extrême qui apportent un vent de fraîcheur et une approche musicale originale, tels Earth et Black Sabbath, leurs pères spirituels, en leur temps.

  1. penta(grams)
  2. it is the never and forever that you fear
  3. in the red
  4. possession in poverty
  5. turning piss into gold
  6. deathothic

Artistes / Groupes

Record Label

Genre selon le Chroniqueur

doom extrème

Catégories

Famille/Genre

Tags Styles

hororo

hororo

Hororo est chroniqueur depuis 2004 sur Eklektik, bibliothécaire de profession, passionné de musique (metal, jazz, hip hop, electro …) et de comics. Alcoolique de concert et de disques, bavard et effervescent dès qu’il rentre en contact avec un artiste qu’il apprécie. Contactez-le pour lui dire tout ce que vous voulez à son adresse personnelle xhororox [AT] gmail [DOT] com et/ou suivez-le sur <a href="http://twitter.com/Hororo">Twitter</a>.

395 articles publiés

5 commentaires

damien luce

il y a 20 ans

leur premier album est une bombe, n’hésitez pas!!!!

sano

il y a 20 ans

Snif snif, c’est la deuxiéme chronique de roro, ça me fait tout chose^^. Personnelement je sens que he vais pas aimer mais je jetterais ptet un coup d’oeil

sano

il y a 20 ans

J’oubliais: il ya une faute: tu as ecris: mon opinion personnel. tu as oublié le LE

fewz

il y a 20 ans

j’aime bien l’image du « vent de fraicheur » dans le doom… =)

Mel

il y a 20 ans

Dommage qu’un massacre ait été opéré, mais on apprécie quand même certains passages, on va dire… n’est-ce pas ?

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