Songs to leave : 2002. Negative megalomania : 2007. 5 ans entre le premier album et le 4è qui nous occupe aujourd’hui. 5 ans c’est pas énorme ; et pourtant, il peut s’en passer des choses. L’âme peut gravir quelques étapes qui séparaient ses ténèbres de la douceur d’un « simple » tourment. Herr Morbid a gravi semble-t-il ces échelons. Tant mieux pour lui, tant pis pour les amateurs de sensations fortes. Car le voyage est effectivement plus accessible qu’à bord des vaisseaux autrement plus lugubres que sont les 3 premières pépites des italiens. Cette mégalomanie négative commence pourtant sous de bons auspices avec un « A dish best served cold » qui n’aurait pas démérité sur Love’s burial ground, le prédécesseur direct. Et puis on commence à se gratter la tête à l’écoute de la longue (et chiante) intro de « No rehab » qui déboule sur un riff limite post-rock chaotique. Et quand le chant arrive, doux jésus, on se rend compte qu’il ne nous reste plus beaucoup de cheveux sur le caillou tellement l’expectative est grande : Herr Morbid s’est alloué les services de Dave Mustaine ! À moins qu’il ne soit lui-même une sorte de Laurent Gerra de l’extrême ? Le parallèle est en tout cas inévitable et ça n’est pas forcément la meilleure pub qui soit pour le père de Megadeth. Du coup, les passages où Morbidinou tente de nous faire croire qu’il est enfermé depuis 8 mois dans un cachot humide ne collent pas. On n’y croit pas à son exil intérieur, bordel. On l’imagine plutôt en train de boire une verveine-champi chaussé de ses mules intérieur laine.
L’erreur fatale a été de croire que l’escapade heavy metalleuse serait ponctuelle car on en rebouffe tout de suite après sur le titre-album même si les influences s’étoffent via un emprunt à Cathedral sur les passages doomisant. On termine outrageusement avec 4 min d’un riff basiquement Katatonien couplé à du Paradise Lost période Icon.
À ce stade d’écoute, il ne me reste plus d’ongles et j’attaque la boite crânienne. Courage il ne reste plus que 2 morceaux.
Avec « The scapegoat », direction les heures sombres de Pantera sur The great southern trendkill. J’exagère ? Sur les couplets, franchement, je ne trouve pas. Le reste étant plutôt insipide, je focalise sur ça, ok, je vous l’accorde (à linge et non plus à pendu) ; ah non attendez, vous avez raison, voici venu le refrain et là c’est encore l’ombre de l’ancien guitariste de Metallica qui plane sur cette face B de Youthnasia !
Je n’ai même pas la force de décrire le « Blood and concrete » ponctuant l’album tellement il me fait penser à une vaine tentative de dire à ses (anciens ?) fans que le mal le ronge toujours.
S’ils veulent revenir sur le devant de la scène, une seule solution pour Forgotten tomb : Herr Morbid doit baiser le cadavre d’un ancien nazi sur scène avec Varg vikernes en guest bassiste. Après être resté plusieurs moi sans donner de nouvelles à ses comparses, cela va sans dire.
Un album déprimant. Malgré lui.
- a dish best served cold
- no rehab (final exit)
- negative megalomania
- the scapegoat
- blood and concrete
Chro a dégager!
Pas si nul cet album!
Tout à fait d’accord avec Lebow pour le coup. Sérieusement, cet album compte deux morceaux totalement à chier : no rehab et the scapegoat
Le problème étant que toute les tentatives au chant clair sonnent fausse et semblent manquer de conviction, ça devient gnan gnan, les partie bluesy typé western quelque chose sont elles aussi sacrément ratées/malvenues
Après ça n’enlève pas que cet album est sous évalué, ça tiens à pas grand chose, souvent des retournages de veste, écoute pas sérieuse,trveisme etc ça et les goûts eux même
Mais sérieusment ce disque n’est pas cette énorme bouse qu’on peut lire ici et là, 3 morceaux sont toutafé potable, le 1er du pur FT,le dernier également et si jme rappelle bien en intégrant des nouveautées dans le riff pas dégueu.
Après en s’inscrivant dans l’évolution éloignée le morceaut titre negative megalomania s’en sort carrément, très riche
Bref bien plus un album inégal qu’une bouse à foutre à la poubelle dans son entièreté
On ne dégage pas les chro Lebo, mais à la rigueur les commentaires qui ne respectent pas l’avis du chroniqueur :-p