Aïe aïe aïe, ça ça sent le black super basique avec 2 cris d’écorchés à peine perceptibles derrière les guitares aiguës et criardes qui nous servent le même riff pendant 40 minutes. Et vas-y que je suis pas content parce qu’il n’a pas plu depuis une semaine ou que mon dernier t-shirt a perdu de sa noirceur parce qu’on n’avait plus de Woolite Dark Intense.
Evidemment c’est encore le pays de Goethe qui nous livre son enfant maudit du moment pour nous raconter que l’humanité c’est pas bien et qu’il vaut mieux quitter la scène avant la fin de la pièce. Pour continuer dans la voie de l’originalité, on a bien évidemment affaire à une entité qui ne réunit que 2 personnes et dont l’une (le sieur Anti) compose et joue de tous les instruments (y compris de la BAR -boite à rythmes- si mon oreille ne me fait pas défaut) pendant que l’autre (A. Krieg) s’occupe a poser des voix lugubres et déchirées.
Ce premier album (qui devrait sortir en version LP bientôt) est le quasi exact pendant de leur demo CD-R (Longing For The End) datant de l’année dernière puisqu’il reprend 2 titres sur 4. C’est donc un très jeune groupe fraîchement signé qui vient nous asséner sa conception misérable de l’existence.
Allez hop finissons-en, que mes préjugés soient rapidement confirmés par la teneur de ce manifeste de noirceur :
1ère écoute : et voilà qu’est-ce que je disais, on a toute la panoplie entendue des dizaines de fois chez les compères Xasthur, Shining ou Nortt en plus lancinant et froid peut-être (l’effet BAR). C’est principalement du mid-tempo répétitif agrémenté de chants saturés et plaintifs. Bref, je vais vite m’en lasser malgré les quelques passages « entraînants ».
5è écoute : tiens ça fait la 5è fois que je l’écoute et il me semble l’apprécier encore plus qu’au tout début ; probablement un dernier soubresaut avant la capitulation, ça ne peut pas dépasser les 10 écoutes sans être rangé sur l’étagère du dessus, c’est bien trop plat.
10è écoute : les influences sont bien digérées, la production est claire, on distingue bien chaque instrument ; ça serait presque un peu trop propre à mon goût si ça ne permettait pas aux harmonies guitaristiques et aux quelques notes de pianos (Invocation) de nous lacérer la chair.
11è écoute : bon malgré ma légendaire mauvaise foi je ne peux que constater que cet album est une réussite, que son seul défaut est sa brièveté (moins de 30 min) et qu’il convient de lui accorder une attention qui sera amplement récompensée si vous souhaitez ôter le sourire naïf que vous arboriez jusqu’alors sur votre visage innocent ; comme quoi la première idée n’est pas toujours la meilleure. Bonnes scarifications !
- nothing
- landscape in minor
- invocation
- farewell (escape into beyond)
- zero point
- mourning soul
Je suis sous le charme mobide de cet album.La voix légérement grave et je trouve vraiment en parfaite adéquation avec la musique qui elle asséne encore et encore des riffs froids,coupants,gorgés de rage et de ressentiment.Non vraiment je ne reproche rien ici et je dirais même que l’élève au teint blême et au maquillage dégoulinant arrive au niveau des maitres du style.C’est vrai qu’il y a en ce moment une epèce d’engouement autour du Black à obédience « dépressif » et j’espère que dans la myriade de jeunes groupes qui va éclore il y aura autant de trés trés bonne surprise que cet album qui pour moi et majeur :)
EXCELENT ALBUM
VERY GOOG
I AM CHILEAN
AND I CAN HEAR THE DISC
VERY VERY GOOD
ATMOPHERIC, SAD AND HATEFULL
COOL