Particulièrement fan du travail de Crack ov dawn sur Dawn addict (cf ma chronique) j’attendais de pied ferme ce White Line. A plus forte raison qu’après le départ de Vinnie Valentine, le groupe se retrouvait avec Britney Beach seul aux commandes vocales. Quelle déception que fut la première écoute de l’album… Se retrouvant englué dans une espèce de pop-rock mieleux pour gotheuses prébubères le groupe avait perdu cette patate électronique qui faisait le charme du premier album. Les écoutes se succédant, le plaisir a commencé à venir avant d’atteindre un niveau de croisière malheureusement assez bas. Certes White Line n’est pas la grosse daube qu’elle a paru être au premier abord mais la déception est bien là.
Servi par un artwork et un packaging très propre l’album partait pourtant sur de bonnes bases. Le côté glam toujours présent avec ces bouches peinturlurées de rouge à lèvres, bref le COD de Dawn Addict n’a rien perdu de son look. Mais une fois le cd inséré dans la platine, on comprend que les changements sont bien là, le groupe tendant à évoluer vers des contrées occupées par des mastodontes tels que Muse, Placebo. Avec un support musical se résumant au strict minimum (des riffs clairsemés), COD joue gros sur la présence vocale de Britney Beach. Et de ce côté-là, aucun doute n’est permis. Depuis la démo de COD ainsi que celle d’un autre groupe de Britney Beach dont je tairais le nom ici, on sait que Britney Beach est un très bon musicien, et un fameux vocaliste. De même Sexy Sadie que l’on avait déjà pu voir chez The CNK n’a plus rien à prouver, ses qualités sont bien là.
Seulement voilà on peut être de très bons musiciens et se louper. Et c’est au niveau du song-writing que tout se décide. Ici, non seulement certains morceaux ressemblent aux morceaux les plus rock de Dawn Addict, mais le côté « fuck fuck fuck » typiquement adolescent a tendance à déranger quelque peu. « NightStar » illustre parfaitement cet état de fait, un morceau pas furieusement original, pas réellement prenant, et aux paroles assez puériles. Alors ok, on ne demande pas non plus du Baudelaire ou des textes philosophiques mais il est dommage d’enfermer le groupe dans ce côté gamin. Tout pourtant n’est pas noir attention, certains morceaux sont particulièrement fameux, citons en exemple le superbe « Love Injection », ou « White Line » tous deux, particulièrement réussis. Dommage donc que le groupe ne parvienne pas à sortir uniquement des bombes de ce genre, l’album aurait alors été bien différent.
Ici il s’agit d’un album moyen qui ne trouvera pas forcément sa place dans la tranche dans laquelle il évolue, pas mauvais il reste agréable à l’écoute mais loin d’égaler la réussite incontestable de Dawn Addict.
Une déception en ce qui me concerne.
- from my shades
- nightstar
- don’t die again
- love injection
- white line
- not 4 fun
- in my veins
- bastard city
- the sun is dead
- take the pain
- new dead world
je veux savoir l’air general de cet album
hein?
faut que tu fredonnes un air et que tu le mettes en mp3 sans doute
Je suis d’accord avec toi, l’esprit du premier album était bcp plus sympa.