Fear My Thoughts – Vulcanus

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Style: metalcoreAnnee de sortie: 2007Label: Century Media

Fraichement signés sur le label Century Media, nos cinq amis teutons de Fear My Thoughts s’apprêtent à lâcher leur cinquième album, toujours avec Jacob Hansen (Communic, Maroon, Hatesphere, Mercenary…) derrière les manettes.
Avec pas loin de neuf années d’existence et jouissant d’une popularité en constante progression à travers le vieux continent – renommée durement gagnée à grand renfort de tournées, notamment avec Caliban, Hypocrisy, Exodus, et en écumant les nombreux festivals d’été) –, la machine est rodée, fonctionne avec la précision d’un orfèvre, et confirme que nous n’avons pas affaire à des débutants. Même si le nom du groupe et la pochette (voire le label sur lequel sort l’album) peuvent en dire long sur ce qui nous attend ainsi que sur le style musical pratiqué, voyons voir ce que ce Vulcanus nous réserve.

Lorsque « Accompanied by death » débute il n’y a plus de place pour le moindre doute, nous avons bel et bien affaire à un (énième) groupe de metalcore / trashcore pur et dur, et élevé au grain. Dès les premières secondes, on pense à In Flames, Soilwork, Atreyu, voire Dead To Fall au fur et à mesure que le morceau progresse.
Les guitares oscillent entre riffs trashy et passages mélodiques, alors que la section rythmique nous gratifie de nombreuses variations de tempo et autres breaks d’assez bonne facture – mais bien trop communs –, et que le chanteur nous dégueule ses paroles à l’aide d’une voix résolument « death ». Vous aurez donc bien compris que l’originalité ne semble pas trop avoir sa place sur cette galette, et ce n’est pas « Blankness » qui viendra démontrer le contraire. On reste en terrain connu avec un enchaînement de passages rapides, à la double pédale, avant que le tempo ne ralentisse et laisse la place à une voix quelque peu plus mélodique le temps du refrain. Enfin bon, vous connaissez la recette, quoi.
« Culture of fear » tente de changer la donne avec un rythme nettement plus lent, posé, et l’ajout d’un clavier – donnant une ambiance plus épique au morceau–, mais là encore, la sauce ne prend pas, faute à un morceau trop long et redondant. Certaines idées sont assez bonnes, mais malheureusement la sensation d’écouter une succession de plan « bateaux » si chers au metalcore prend vite le dessus, et l’ennui commence à pointer le bout de son nez.
A ce moment là, on se dit que les dés sont jetés et que même si les titres suivants (« Accelerate or die », « Stamp of credence ») ont le mérite d’envoyer sec, ce ne sera pas avec cet album de plus que la scène metalcore/trashcore va redorer son blason et gagner de nouveaux fans.
Puis, la bonne surprise de l’album débarque avec le titre instrumental « Vulcanus », qui lorgne vers un metal progressif aux sonorités 70’s assez sympathiques et qui a au moins le mérite d’être un tantinet plus aventureux que les autres compositions présentes sur ce disque, mais qui est – à mon humble avis – un poil trop court.
La surprise sera d’ailleurs de courte durée, car les cinq derniers morceaux sont presque tous similaires et n’apportent franchement rien de nouveau par rapport aux titres précédents. Les compositions sont très bien exécutées, mais qu’est ce que c’est plat ! Une excellente maîtrise instrumentale ne fait pas tout, et c’est ce que je pourrai reprocher principalement à cet album, car on s’ennuie ferme à l’écoute de ces douze morceaux.

L’impression générale qui se dégage de ce disque relève donc plus du calvaire que d’une partie de plaisir, faute à des compositions bien trop prévisibles – voire, à la limite du cliché –, malgré un certain potentiel et quelques bonnes idées ça et là. Ce n’est malheureusement pas avec ce genre d’album que le mouvement metalcore aura droit à une bonne bouffée d’air frais, car là, c’est carrément le serpent qui se mord la queue.
Je ne dis pas que l’album est foncièrement mauvais, je pense même que certains le trouveront sympathique, mais en ce qui me concerne, j’ai eu ma dose. La recette est connue, fonctionne, mais commence à sentir le réchauffé à plein nez. Pour ma part, je préfère me remettre les derniers Unearth, Heaven Shall Burn ou In Flames plutôt que de m’ennuyer comme un rat mort à l’écoute de ce genre de disque.

  1. accompanied by death
  2. blankness
  3. culture of fear
  4. accelerate or die
  5. stamp of credence
  6. survival scars
  7. vulcanus
  8. soul consumer
  9. both blood
  10. gates to nowhere
  11. lost in black
  12. wasteland
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5 Commentaires

  1. dark hypp says:

    je n’ai pas écouté leurs albums, j’ai seulement vu le groupe sur scène et je partage ton avis!

  2. Monster says:

    Je me demande si je n’ai pas vu ce groupe en live en première partie d’Hypocrisy et Exodus… ça m’a pas marqué en tout cas… ptêtre que je confond avec un autre groupe…

  3. Kun says:

    Le dernier In Flames?? la kro perd de la credibilité a citer cette soupe pour ado prépubère! surement le live le plus riicule de l’année avec un set pour gay et des amplis lumineux digne de la foire du trone! Fear my Thoughts est un bon groupe qui est plus proche de Hatesphere et Eyeless que de tout les groupes que tu à cité!! Le groupe a sorti un tres bon « the great collapse » en 2004…et je lui donne nettement plus d’avenir que In Flames qui c’est sabordé avec le dernier étron qu’ils ont proposés!!

  4. Kun says:

    Je precise que la premiere chanson de l’album ressemble en effet beaucoup a du in flames (periode soundtrack..), mais que le reste n’a rien a voir, c’est pour ça que cette album et plutot moyen, manque d’homogeinité et compos trop longue!! je lui préfere les 2 precedents albums!

  5. davetheslayer says:

    moi personellement je trouve que ses un de leur meilleur album mais bon chacun sont opinion…..

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