Orchidectomy – A Prelate’s Attrition
Chronique Brutal Death Metal

Orchidectomy – A Prelate's Attrition

guim
guim
Auteur
7 janvier 2009
il y a 16 ans
3 commentaires
172 vues
Année de sortie
2008
Note

Après une petite démo en 2005, revoilà les canadiens d’Orchidectomy avec leur premier véritable album sorti cette année 2008. Orchidectomy un patronyme qui fait bien couleur locale pour un band qui tape dans le brutal me direz vous, tout à fait, d’ailleurs tout cela est très bien et je m’en félicite. Ce qui frappe tout […]

Orchidectomy – A Prelate's Attrition

Après une petite démo en 2005, revoilà les canadiens d’Orchidectomy avec leur premier véritable album sorti cette année 2008. Orchidectomy un patronyme qui fait bien couleur locale pour un band qui tape dans le brutal me direz vous, tout à fait, d’ailleurs tout cela est très bien et je m’en félicite.

Ce qui frappe tout de suite avec le disque c’est la puissance ridicule qu’il peut développer au premier abord.
Et oui même la démo à côté faisait plus professionnel c’est dire.
Mais qu’importe la petite boucherie amateur qui fait dans le tripaillou traditionnel vit 10 mètres sous terre, traditionnel oui car l’amateur de slam bestial ne pourra que tomber en admiration devant Orchidectomy.

C’est bien simple si Devourment avait eu un fils illégitime et que celui ci ait vécu une vingtaine d’années dans la forêt sans connaître ne serait ce que la merveilleuse invention qu’est le PQ il s’appellerait Orchidectomy, ne cherchez pas le raffinement chez le groupe, ne cherchez pas le parti pris esthétique mélodique, la valeur ajoutée ou le sens de l’originalité, il n’y en a pas, ces mots sont tout simplement absents de leur vocabulaire, pour ce projet en tout cas, et représente bien l’état d’esprit de la scène underground canadienne avec des groupes comme Disgust ou Cumgun qui tapent avec une certaine jubilation dans le traditionnel.

Rien ne dépasse à la manière d’un Brodequin ici les titres ne révèlent aucune extravagance, tout frappe à la même vitesse supersonique, enchâssant les breaks à la même vitesse que les titres, il se dégage une puissance toute brute du disque, une saveur marquée par ces ambiances putréfiantes à souhait saisies par des asphyxies passagères tout ce qu’il y a de légitime nous rappelant que le slam c’est aussi simple que ça.
Grosse saveur et album exceptionnel d’authenticité.

 

Artistes / Groupes

Genre selon le Chroniqueur

brutal death metal

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guim

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143 articles publiés

3 commentaires

darkantisthene

il y a 16 ans

c’est une version metal de la pub pour Eparcyl ? putain sans déconner c’est ignoble

guim

il y a 16 ans

Ignoble, c’est une vue de l’esprit assez équivoque. héhé

ellestin

il y a 16 ans

ca fait toujours plaisir les groupes qui vont au fond des choses.

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