Ascenseur émotionnel quand le nom Cursed est apparu au milieu de mes mails promos, mais non ce n’est pas le légendaire groupe canadien qui revient car il y a un « I » devant… Duo finlandais composé de Eero Haula (chant – Oceanwake) et de V-V Laaksonen (guitare/basse – Atlases), I, Cursed débarque donc avec un premier EP d’un grind bien pêchu.
Nul besoin d’intro, « A Gathering Of Immense » nous accueille par un cri avant de balancer une poutre d’une minute bien dans l’esprit de leurs compatriotes Rotten Sound. Une expédition punitive qui mettra les bouchées doubles sur « Blades » avant que les deux finlandais ne décident d’ajouter un peu de nuance sur « Death Holograms » via des breaks suivis de ralentissements aussi groovy qu’accrocheur (avec un petit côté atmosphérique pas déplaisant).
Des envies de langueur qui vont d’autant plus se matérialiser sur « Dystopian Structure » qui va pour le coup complètement du côté du sludge avec une mélodie très accrocheuse, tout ça en conservant leur agressivité caractéristique entre deux accélérations (une lourdeur qu’on retrouvera en version carrément doom sur l’oppressant final « Vermin »).
Death Holograms est un premier EP fonctionnant plutôt bien, le grind moderne à toute berzingue contrasté par des grooves plus écrasants, évite donc de faire dans la répétition sans nuance. On reprochera seulement la simplicité de la pochette, mais on ne va pas trop chipoter devant tant d’efficacité !
- A Gathering Of Immense
- Blades
- Death Holograms
- Dystopian Structure
- Sorrower
- Merge Into A Caustic Revocation
- Vermin
