Groupe unanimement respecté par toute la sphère hardcore, Punch se trouve au cœur de cette scène depuis ses débuts en 2007, se servant de la musique comme exutoire autant que de porte-voix afin de dénoncer injustices et sexisme. Les californiens ont déjà une discographie conséquente, ralliant à leur cause autant les amateurs de hardcore « trad » que ceux de mouvances plus extrêmes.
Sauvage et survolté, They Don’t Have To Believe respire l’urgence du punk-hardcore youthcrew accouplée à la rage extrême du grind/powerviolence/thrashcore, le tout avec une demoiselle en furie derrière le micro, Meghan O’Neil (rien à voir avec April) restant dans son registre furibard et distribuant les mandales (par paquets de 15 cette fois). Alors certes, comme tout album du genre (et le reste de leur discographie), son timbre arraché ne varie que très peu mais la faible durée des morceaux prévient de toute lassitude, d’autant que le reste du groupe connait son sujet en matière de grind/punk, qu’il décline parfois en versions plus chaotiques.
Condensé d’énergie frénétique, ce nouvel album sortant chez Deathwish permet à Punch de conserver son rang de groupe référence du genre. Un statut et une personnalité dont il faudra malheureusement peut-être bientôt parler au passé, la vocaliste ayant très récemment décidé de quitter le groupe. Punch étant indissociable de sa personnalité, difficile d’affirmer à ce jour que le groupe pourra continuer son combat et survivre sans elle…
- Worth More Than Your Opinion
- Making Room
- Not Sorry
- Waiting Game
- Displacement
- Unconditional
- They Don’t Have To Believe…
- Personal Space
- Denial
- Shame
- Promises Kept
- Missing Place
- What’s In A Name
- Anxiety
- Self-Help