Monté principalement par des membres de Vanir (viking metal déjà croisé par ici il y a quelques années), Lotan a débuté ses activités en 2020 pour ensuite sortir deux EP et pas moins de sept singles avant d’en arriver à ce premier long-format éponyme. Le groupe danois vient poursuivre la grande tradition du black metal […]

Monté principalement par des membres de Vanir (viking metal déjà croisé par ici il y a quelques années), Lotan a débuté ses activités en 2020 pour ensuite sortir deux EP et pas moins de sept singles avant d’en arriver à ce premier long-format éponyme. Le groupe danois vient poursuivre la grande tradition du black metal scandinave, celui de la seconde vague avec ses groupes mieux produits et qui n’hésitent pas à caler des mélodies épiques derrière leur agressivité.

L’intro atmosphérico-sympho-kitsch de « Diabolis Victor » pouvait faire redouter quelques mélodies trop sirupeuses, or tous les aprioris sont vite ravalés car Lotan n’entend pas jouer autre chose que du black metal tranchant et toujours puissant. Certes, les ambiances laissent parfois entrevoir un peu de mélancolie (« Ignis ») ou des mouvements occultes grâce à une belle gestion des trémolos de guitare (« Ashera »), Lotan vient aussi surprendre avec ses influences viking faisant leur retour durant « Ishtar » aux contours martiaux l’inscrivant à part sur cet album.

Lotan soigne aussi ses atmosphères sur les ultimes titres de ce premier album, calant une intro acoustique sur « The Faithless » ou encore sur « Leviathan » ultime titre mid-tempo entrecoupé d’ambiances mystérieuses. On obtient là au final un premier album des plus solides, aux vocaux hargneux, aux arrangements réussis tout comme ses compos en général. Une sympathique surprise.