Sacred Son AKA Dane Cross AKA le roi des pochettes « photos de vacances » a remis ça un jour après Noël, histoire d’encore plus surprendre son auditoire ! On le pensait calmé à ce niveau avec The Foul Deth Of Engelong (album particulièrement épique ayant une cover peinte plutôt classe) mais il n’a pas pu s’empêcher de se remettre en scène, d’abord l’an dernier avec Privolva (où il touche au dark ambient), puis cette année avec ce Grief Commodity. Et si le projet solo est devenu quartet en 2019 (pour le live), ce n’est toujours pas pour aujourd’hui que l’aspect déconne transparait dans sa musique. Ce nouvel album est pourtant à part, utilisant ses mémos vocaux de son Iphone (!) et enregistré tout seul.
Et c’est sous le signe de la mélancolie que sonne ce nouvel album, nous accueillant notamment par un chant suave, bien loin des cris black metal de ses débuts (ces derniers apparaissant de temps à autres, notamment sur « The Inch Of My Fall » ou « Fountain Of The Golden Keys »). Musicalement, on navigue entre ces trémolos black metal des origines (crus et étouffés) se voyant contrastés par des atmosphères doom venant apporter leur lot d’émotions et une certaine profondeur (mention à la conclusion instrumentale « Venice Liberty »).
Alors certes, la surprise du premier album est bien loin (2017, ça date un peu) mais Sacred Son poursuit dans son délire visuel amusant car très propret, tout en livrant paradoxalement son œuvre la plus introspective. Touchant au deuil après une ouverture nous mettant pourtant sur des rails farfelus (au titre random correspondant bien au personnage), Sacred Son demeure un projet à part dans cette scène black metal, et digne d’intérêt !
- nuffin but snakes round ere just me and the kids from now on xxx
- The Red Pen
- Attendance: 5.553,750
- I Saw A Man Die
- With Deepest Sympathy
- DSEI After Party
- The Inch Of My Fall
- Fountain Of The Golden Keys
- Venice Liberty