Outergods – Dethroned & Devoured
Chronique Black/Death Metal & More

Outergods – Dethroned & Devoured

beunz
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Auteur
24 juillet 2025
il y a 1 mois
95 vues
Année de sortie
2025
Note
Le collectif britannique, après un premier album, revient avec une nouvelle formation enrichie de quatre membres, proposant une fusion de black metal et d'influences variées, alliant brutalité et mélodie, tout en maintenant une écoute captivante pour les amateurs de metal extrême.
Outergods – Dethroned & Devoured

Deux ans après A Kingdom Built Upon The Wreckage Of Heaven, premier album sorti chez Prosthetic Records, les anglais d’Outergods reviennent sur une plus modeste structure, en l’occurrence Apocalyptic Witchcraft Recordings (Caïna, The Infernal Sea). Ce qui voudrait dire que leurs ambitions auraient été revues à la baisse ?

Pas du tout, et au contraire même ! Le groupe fonctionnant comme un collectif a donc vu quatre nouveaux membres arriver (à tous les postes puisque seul le guitariste Nathan Michael était là précédemment) dont le chanteur d’Antre Patrick MacDonald (ayant pris la place de Sam Fowler, officiant aussi dans le groupe parodique Raised By Owls). Une grande part de nouveauté donc, et qui va de pair avec l’étendue du panel offert par les anglais sur ce Dethroned & Devoured.

Partant d’une base black metal, Outergods y adjoint énormément d’influences en plus allant dans toutes les largeurs du metal extrême alliant virulence supersonique, atmosphères immersives (le refrain de « Mortal Gateway » ou de « Celestial Heretic ») ainsi qu’une technique très affutée (le solo de « Sprawling Chaos » où l’on retrouve en guest Chad Kapper de Frontierer histoire de coller avec sa facette chaotique).

Peu avare en brutalité, le quintet se montre constamment ravageur (grâce notamment à un vocaliste au timbre très acide) et à des accélérations punitives (« Sparagmos », titre où leur fibre grind mène les débats) mais sait placer des nuances mélodiques là où il faut, au détour d’un break (« Cosmic Abomination ») où d’un habillage indus rappelant Strapping Young Lad (le groovy « Phantasm » où Rune Stigart, guitariste de Mnemic, est invité).

Une variété permettant une écoute active, toujours captivante tant le groupe maîtrise son sujet. Fortement recommandé aux amateurs de metal extrême au sens large du terme.

  1. Origin
  2. Mortal Gateway
  3. Sprawling Chaos
  4. Cosmic Abomination
  5. Phantasm
  6. The Sleepless Malice
  7. Sparagmos
  8. Celestial Heretic
  9. A Mausoleum At The Edge Of Time

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