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Quentin Sauvé – Enjoy The View

Lorsqu’il n’est pas occupé à écumer les scènes européennes avec Birds In Row, Quentin Sauvé ne s’octroie pas de pause pour autant. La preuve avec Enjoy The View, son second album sortant quatre ans après Whatever It Takes. Comme sur ce dernier, le bassiste lavallois rompt avec l’énergie et la tension de son groupe au profit d’une musique apaisée menée par sa guitare acoustique ainsi que sa douce voix.

Madlen Keys – Event Horizon

Un peu de douceur dans ce monde de brutes ? Madlen Keys possède de quoi vous attendrir alors que tout part en cacahuètes autour de nous, Event Horizon (premier album des parisiens) nous invitant dans sa bulle introspective multidimensionnelle, aux explorations sonores diverses entre indie rock, folk et electro.

A.A. Williams – As The Moon Rests

Après le joli Forever Blue (2020) suivi par l’album de reprises en confinement Songs From Isolation (où elle a réinterprété à sa sauce des titres de Nine Inch Nails, Deftones ou encore Radiohead – 2021), A.A. Williams revient avec un troisième long-format toujours habité par cette mélancolie, telle une marque déposée pour l’anglaise.

Animalmore – Fade, Out

Projet solo bordelais d’un certain Rémi Palis, Animalmore est de ces projets nés dans une chambre de grand ado (qui l’est encore dans l’esprit), fourmillant d’idées et de spontanéité. Pour son second EP, le gaillard vient distiller une douce euphorie sur ces cinq nouvelles compos.

Hrafngrímr – Hólmganga

Groupe monté par Mattjö Haussy suite à son départ de Skáld, Hrafngrímr est au départ un collectif composé de nombreux musiciens de nationalités très variées. Comme pour son groupe précédent, ce projet est une relecture de la mythologie nordique où vocaux en vieux norrois, instruments traditionnels et thématiques inspirées des temps médiévaux (danse y compris) complètent le concept.

Bloodywood – Rakshak

A l’instar de The Hu et de leur rock/metal aux influences traditionnelles tibétaines, voici la nouvelle sensation de « world metal », provenant d’Inde cette fois. Bloodywood (le jeu de mots est sympa, avouons-le, le groupe a d’ailleurs débuté en tant que groupe parodique reprenant des titres de pop) vient donc du pays des mille et une nuits et entend mixer des éléments venus de leur traditions locales avec un metal moderne boosté aux hormones et plein d’énergie.

Svartsot – Kumbl

Après avoir sorti plusieurs albums chez Napalm Records, un sur la plus petite structure Nail Records (Vældet, leur album précédent celui-ci), Svartsot aura fait une longue pause de sept ans avant de revenir sur le poids lourd Mighty Music pour leur cinquième album Kumbl. Ce nouvel album aura mis du temps à arriver mais ne propose pas de nouveauté mais des réinterprétations métallisées de chansons folkloriques danoises.

Jack Lena – In The Attic

Comme son nom ne l’indique pas du tout, Jack Lena est une jeune femme, apparemment française car basée à Paris, sortant avec In The Attic son tout premier EP, fruit de deux ans d’écriture et de travail de composition minutieux. Les quatre titres présents ici viennent nous plonger dans un univers de douce rêverie hantée par la douce voix de sa génitrice, venant nous hypnotiser par ses émotions.

The Flight Of Sleipnir – Eventide

Il y a des groupes comme ça dont on perd la trace faute de nombreuses sorties à côté. C’est le cas de The Flight Of Sleipnir dont je vous avais parlé en 2013 avec leur très bon album Saga et qui a depuis poursuivi son bonhomme de chemin chez Napalm Records (V. – 2015) puis chez Eisenwald où le groupe du Colorado officie toujours depuis Skadi (2017). Eventide poursuit sous les mêmes auspices que ces albums à l’univers toujours aussi particulier.

Subterranean Masquerade – Mountain Fever

Aussi loin que je m’en souvienne, Subterranean Masquerade m’a toujours semblé être un groupe de seconde zone, qui n’a jamais réussi à provoquer chez moi qu’un désintérêt poli. Le premier album de ce groupe basé entre New-York, la Norvège et Israël, Suspended Animation Dreams, a pourtant fait l’objet de chroniques enthousiastes à sa sortie en 2005. Je me souviens même avoir acheté l’album suite à ces chroniques, et… c’est tout. Je n’en gardais strictement aucun souvenir. A la réécoute dans le cadre de cette chronique et pour tenter de peut-être raviver des souvenirs remisés loin dans le foutoir de [...]