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Myrkur – Spine

Pas difficile à la vue de la pochette de comprendre qu’Amaalie Bruun nous revient en 2023 avec une approche qui apparaît plus metal au moins dans l’imagerie, que sur son album Folkesange (album qui nous avait tant séduit et reste notre favori de l’américano-danoise) qui la voyait revisiter des classiques de la folk scandinave, sans la moindre trace de saturation ou de black metal, genre qui infusait pourtant sa musique depuis ses débuts.
Restait à voir, si cette approche se sentirait également dans la musique de Myrkur sur Spine. Et effectivement on retrouve sur l’album ça et là des [...]

Primordial – How It Ends

Déjà plus de 5 ans ont passé depuis la sortie du précédent album des irlandais de Primordial, le très bon Exile Amongst the Ruins. Je dois dire que je nourrissais quand même personnellement une légère appréhension à l’entame de l’écoute de ce nouvel album, car si j’ai beaucoup aimé le cru 2018 des irlandais, je n’oublie pas que je n’ai pas toujours été conquis par le groupe, certains albums m’ayant laissé clairement au bord du chemin. C’était ainsi le cas des deux albums ayant succédé au mythique To The Nameless Dead, le pourtant très bon Redemption at the Puritan’s [...]

Hexvessel – Polar Veil

L’hyperactif Mat McNerney avait exploré avec les précédentes sorties d’Hexvessel les pans les plus folk ou/et psychédélique de son répertoire, mais le finlandais que l’on connaît aussi sous le pseudo de Kvohst, était avant de monter Hexvessel (et Grave Pleasures qui lui permet de satisfaire ses penchants post-punk/goth pour notre plus grand plaisir, cf notre chronique de son dernier album Plagueboys) un acteur connu de la scène black metal puisqu’il a officié dans <C o d e> (sur les deux premiers albums du groupe) et même dans Dødheimsgard (sur l’album Supervillain Outcast).
Il était donc logique qu’il soit tenté à [...]

AJJ – Disposable Everything

Autrefois nommé Andrew Jackson Jihad, AJJ en a gardé les initiales mais n’a néanmoins pas perdu son sens de l’ironie, maniée avec son petit succès outre-Atlantique depuis presque vingt ans. En effet, son frontman Sean Bonnette possède une plume acide, dénonçant les travers de la société sans prendre de gants sur fond de folk punk entraînant, mais pas que.

Quentin Sauvé – Enjoy The View

Lorsqu’il n’est pas occupé à écumer les scènes européennes avec Birds In Row, Quentin Sauvé ne s’octroie pas de pause pour autant. La preuve avec Enjoy The View, son second album sortant quatre ans après Whatever It Takes. Comme sur ce dernier, le bassiste lavallois rompt avec l’énergie et la tension de son groupe au profit d’une musique apaisée menée par sa guitare acoustique ainsi que sa douce voix.

Madlen Keys – Event Horizon

Un peu de douceur dans ce monde de brutes ? Madlen Keys possède de quoi vous attendrir alors que tout part en cacahuètes autour de nous, Event Horizon (premier album des parisiens) nous invitant dans sa bulle introspective multidimensionnelle, aux explorations sonores diverses entre indie rock, folk et electro.

A.A. Williams – As The Moon Rests

Après le joli Forever Blue (2020) suivi par l’album de reprises en confinement Songs From Isolation (où elle a réinterprété à sa sauce des titres de Nine Inch Nails, Deftones ou encore Radiohead – 2021), A.A. Williams revient avec un troisième long-format toujours habité par cette mélancolie, telle une marque déposée pour l’anglaise.

Animalmore – Fade, Out

Projet solo bordelais d’un certain Rémi Palis, Animalmore est de ces projets nés dans une chambre de grand ado (qui l’est encore dans l’esprit), fourmillant d’idées et de spontanéité. Pour son second EP, le gaillard vient distiller une douce euphorie sur ces cinq nouvelles compos.

Hrafngrímr – Hólmganga

Groupe monté par Mattjö Haussy suite à son départ de Skáld, Hrafngrímr est au départ un collectif composé de nombreux musiciens de nationalités très variées. Comme pour son groupe précédent, ce projet est une relecture de la mythologie nordique où vocaux en vieux norrois, instruments traditionnels et thématiques inspirées des temps médiévaux (danse y compris) complètent le concept.

Bloodywood – Rakshak

A l’instar de The Hu et de leur rock/metal aux influences traditionnelles tibétaines, voici la nouvelle sensation de « world metal », provenant d’Inde cette fois. Bloodywood (le jeu de mots est sympa, avouons-le, le groupe a d’ailleurs débuté en tant que groupe parodique reprenant des titres de pop) vient donc du pays des mille et une nuits et entend mixer des éléments venus de leur traditions locales avec un metal moderne boosté aux hormones et plein d’énergie.