Enfin….Miracle! 6 ans après le génial « Magni Blandinn ok Megintiri… » Falkenbach revient d’entre les morts et damned ce que c’est bon. Certains l’attendaient de pied ferme, d’autres ne l’attendaient même plus et pourtant il est là et inutile de le cacher c’est une réussite totale.
« Vanadis » ouvre le bal de cet album. Un mid tempo fort entraînant, une guitare franchement mise en arrière plan et une flûte absolument splendide (ou plutôt le sample d’une flûte). Premier constat qui s’impose, les voix claires ont la part belle, les voix black n’étant présentes que sur « Vanadis » et encore, elles ne représentent qu’une infime partie du morceau. Pourtant qu’elle soit black ou claire la voix est absolument irréprochable et offre un timbre presque jouissif dans les parties claires.
La production est exemplaire et correspond tout à fait au style de musique qu’offre cet album, les guitares en retrait, la basse mixée relativement forte mais ayant un rôle plus que secondaire et toutes les nappes de samples et autres ambiances très franchement devant. La batterie quand à elle est assez discrète, mixée elle aussi en arrière des samples. La raison de ce mixage en retrait est simple. Que ce soit la batterie ou les guitares, leurs parties sont très basiques et un mix en avant aurait nuis au disque qui du coup offre aux samples et surtout à la voix toute l’occasion de s’exprimer.
Les 9 minutes que durent ce « Vanadis » sont largement nécessaires pour que l’auditeur puisse profiter de la diversité et de la grandeur de ce morceau. « For as long as the wind blow » et son magnifique passage à la guitare sèche et sa flûte est tout simplement une merveille. « Aduatuca » suit avec son splendide refrain. Tous les morceaux sont des grands moments de musique, qui pour moi atteignent leur paroxysme lors de « Donar’s Oak », une des plus merveilleuses expériences musicales à laquelle j’ai été confronté depuis bien longtemps. Ce morceau a absolument tout pour plaire : une rythmique basique et accrocheuse, des vocaux absolument grandioses et une ambiance globale à la limite de ce qui peut être offert dans un simple disque. Son outro à la guitare est absolument superbement trouvée et terriblement bien exécutée.
Après ce grand moment, les mélodies acoustiques de « … the ardent awaited land … », nous transportent : un grand moment de sérénité et de grandeur une fois encore.
J’arrête là et vous laisse découvrir par vous-même toutes les étapes de ce long voyage que vous offre Falkenbach à travers ce chef d’œuvre. Pas de doute, l’attente aura été longue mais s’il faut attendre encore 6 ans pour que le suivant soit aussi merveilleux je vous le dis monsieur Vratyas Vakyas, prenez votre temps.
Si vous ne connaissez pas encore Falkenbach c’est le moment de vous lancer, vous ne pouvez pas être déçu.
- vanadis
- for as long as the wind blow
- aduatuca
- donar’s oak
- … the ardent awaited land …
- homeward shore
- farewell
Géantissime cet album il pénètre jusque dans le coeur avec des mélodies et des chants qui nous emportent loin très loin dans les plaines … Un mélange de métal épique et d’ambiance. Incroyable !