Démentiel, dévastateur, une tuerie. Et oui n’en déplaise aux grincheux, cet album de Gojira était attendu comme l’une des sorties majeures de l’année et, hype ou pas hype, le résultat ne pourra raisonnablement pas décevoir les fans des deux efforts précédents du combo tant il est probablement encore meilleur que ce à quoi on pouvait s’attendre.
Dévoilant un groupe sûr de lui, à la maturité artistique évidente, From Mars To Sirius ne réinvente pas Gojira, mais prolonge le style du groupe, le développe, l’affine, pour en magnifier encore la superbe.
Car s’il est clair que l’on reconnaît dès les premières secondes la marque de fabrique de Gojira, le disque étale une grande variété de rythmes et de sons, faite d’accélérations, de ralentissements, de passages atmosphériques, planants et quasi marins (avec des « chants » de baleines très présents) qui rend le voyage de Mars à Sirius toujours passionnant et très dépaysant.
Difficile en effet de dire ce qui fait (outre l’artwork magnifique qui tranche radicalement avec la médiocrité de l’imagerie primaire du métal) que ce groupe et sa musique transpirent tant le respect et l’amour de la Terre, de la Mer et de la Nature en général, mais il est indéniable que l’on ressent parfaitement tout le spectre d’émotions que cette dernière est capable de véhiculer dans toute sa complexité et sa diversité : que ce soit sa puissance (le sublime et appelé à être culte « From The Sky »), sa beauté tranquille (la zénitude apaisante de « Unicorn » ou du début de « Flying Whales »), ou sa furie salvatrice (le déchaînement soudain de « Where Dragons Dwell » ou « The Heaviest Matter Of The Universe » par exemple).
Musicalement donc, le groupe n’a que peu changé. Peu, car on ressent peut-être quand même moins de « précipitation », le groupe prend son temps pour davantage poser ses ambiances, les développant sur de longues minutes (beaucoup de morceaux dépassant les 6 minutes) et les installant habilement (l’enchaînement de « From Mars » à « To Sirius »), prenant l’auditeur, le retournant, le malmenant pour mieux le cajoler l’instant d’après et l’emmener dans un voyage qui se veut aussi porteur d’un message d’espoir : le passage de Mars à Sirius est aussi le passage de la guerre à la paix sur une Terre qui a encore bien besoin d’espoir.
Certains ne manqueront pas de reparler de l’influence de Morbid Angel, sur la coloration la plus death de la palette de couleurs de Gojira. Cette référence est maintenant à dépasser et à laisser de côté : Gojira est bel et bien un groupe à part, peut-être le plus bel étendard du métal extrême français, qui ne s’impose aucune limite, aucune barrière, comme en atteste le recours, encore timide mais très réussi, à sa voix claire par Joe (sur « The Heaviest Matter Of The Universe » et surtout le superbe final de « Global Warming » avec son excellent tapping qui se répète à l’infini).
On notera pour finir, une production impressionnante prise en charge par le groupe lui-même, conférant un son beaucoup plus lourd (en plaçant aussi la basse plus en avant dans le mix que par le passé ) que sur The Link (1ère version avant remastering), tout en conservant le son Gojira.
Pro-hype ou anti-hype, on s’en fout, cet album tue.
jonben : Ouh la, on s’emballe krakou! pourtant je me rapelle que t’avais du mal à t’attacher à ce groupe à ses débuts! Mais le petit groupe landais a connu une ascention fulgurante, concquérant un public par ses albums et ses prestations scéniques éclatantes pour devenir une figure de proue du métal actuel français.
Et il faut avouer que Gojira sur ce Mars to Sirius réussit le tour de force de créer un nouvel album marquant, conciliant leur « patte » caractéristique – l’alternance grosses rythmiques appuyées à la double et harmoniques sifflantes n’est pas occultée- avec des atmosphères planantes, plus lentes et lourdes, où les voix toujours rauques se clarifient pourtant aux entournures, pour un rendu mémorable. Plus accessible aussi, les mélodies s’imprègnant sans obstacles dans la mémoire, devenant en quelques écoutes familières.
Je ne peux que constater encore une fois le talent unique du groupe, qui depuis ma découverte de Terra Incognita, a véritablement été capable de me mettre une claque supplémentaire à chaque sortie.
Bref on ne s’enfermera pas dans des demi-mots : cet album tue!
- ocean planet
- backbone
- from the sky
- where gragons dwell
- the heaviest matter of the universe
- unicorn
- flying whales
- in the wilderness
- world to come
- from mars
- to sirius
- global warming
Je dois donc être un grincheux puisque je n’attendais rien du tout de cette sortie…
Jsuis grincheux et pas hype. Et jm’en fous.
Le titre que j’en avais écouté m’a saoulé au plus haut point, et désolé mais la patte Morbid Angel est fortement présente encore (ce qui n’est pas une mauvaise référence en soit).
Voila, c’est mon avais, je le partage et je zute les gens qui me donneront des leçons.
C’est ton droit le plus strict de ne pas aimer Flo. Simplement tu ne m’enlèveras pas de l’idée que tu commettrais peut-être une erreur en fondant ton jugement sur la totalité de l’album en te basant sur un seul titre… Fin bref, ce que j’ai surtout voulu dire c’est que je ne vois pas du tout un fan des 2 premiers albums, se pointer et affirmer qu’il n’aime pas ce 3ème album, là je pigerais pas.
En effet krakou je suis fan des 2 1ers albums…et fan de celui-ci ! Ils vont encore plus loin, dans des directions qu’ils n’avaient fait qu’effleurer dans le passé et le rendu est énorme, unique et intemporel oserais-je dire. Gojira fait du Gojira, c’est une certitude et ce même si on sent que l’influ principale est là ( Morbid Angel pour ne pas là citer) on la sent de loin et parfaitement digérée…de toute façon là n’est pas le propos, ceux qui ont aimé les 2 premiers albums du groupe aimeront celui-ci car plus abouti, la puissance (enorme!) du groupe est tjs palpable, les ambiances si particulières et le chant de Jo, remarquable en tout point. Bref cet album est pour ma part une des boucheries de l’année (LA?) et s’impose pour ma part comme LE groupe français à retenir de ces dernières années. Je ne les ai tjs pas vus en live, j’aimerais que cela change…19/20 pour ce formidable « from mars to sirius » !!
Un album qui comme le précédent me fait ni chaud ni froid. Je n’en attendais rien et il me le rend bien. Il n’est pas question de hype mais de goût, et pour moi ce groupe n’est pas à mon goût! Conclusion Gojira on aime ou on n’aime pas. Conclusion bis: il y a donc d’autres groupes français à retenir pour ces dernières années.
Oui evidemment je pense notamment à Scarve, the Old Dead Tree, Klone, Psykup, ect…mais si il doit y avoir un « no 1 », pour moi il s’agit de Gojira.
ils ne laissent pas indifferent nos pt landais et tant mieux Toutefois ceux qui n’aiment pas ce groupe ratent une expérience live terrifiante, cet album est une claque, l’évolution depuis thelink est indéniable, ils ont bossé et cela s’entend. Bravo 20/20
Autant sur cd que sur scène ce groupe ne m’évoque rien.
Ya bien quelques bons passages, et c’est sur que c’est très pro, bien fait, etc…
mais moi ça m’évoque rien.
En attendant j’espere que cet album leur permettra de vraiment sortir du périmètre français et de se faire connaitre un peu à l’extérieur.
Ca me faisait la même chose que toi Ilhan à la sortie de « The Link ». J’ai eu du mal à rentrer dedans mais depuis que j’ai eu le déclic, je suis conquis et je trouve que ces gars-là ont réussi à bâtir un monde bien à eux, vraiment envoûtant…
Je suis fan des 2 premiers (et de la démo) mais un peu moins de celui ci pour le moment !
On ne retrouve plus les ambiances propres au groupe, comme il yen a tellement sur Terra Incognita ou The Link !
La 1ere partie de l’album tue tout, mais je trouve qu’il s’essoufle vers la fin…
Enfin, j’ai encore le temps de me laisser « envouter » !
Une chose est sure, c’est un des meilleurs groupes que j’ai vu sur scène, gargantuesque !
Logique évolution du groupe, From Mars to Sirius l’est indiscutablement. On n’est pas vraiment surpris mais on se plaît à retrouver la patte Gojira. Petit bémol cependant à ce guimmik guitaristique que l’on retrouve sur tous les morceaux (l’espèce d’attaque des cordes en slide)… faudra voir à pas en abuser les gars !
J’ai hâte de les revoir sur scène :)
Très bon même si c’est vrai heureusement que Morbid a existé avt. 16/20 pour moi
Acheté les yeux fermés sans préavis !
Pas déçu ça tue !
Pas encore totalement digéré ce disque. Il m’a l’air très bon en tout cas. En tout cas le concert de hier soir ça a defouraillé sa race !
perso, « l’attaque sur les cordes en slide » me fout des frissons et je vois pas du tout pourquoi il ne faudrait pas qu’ils en abusent. En plus, sur ce nouvel album, ce « guimmik » est bien plus expérimenté. Il tiens presque un vrai rôle et n’est plus seulement un effet de style mais contribu plus au son de l’album. FROM MARS TO SIRIUS album de l’année 2005. Gojira sait renouveler son propre style tout en innovant dans sa catégorie. 19/20 amplement mérité.
Un très bon album, très inspiré, qui vaut le détour !
Pour faire taire les mauvaises langues … GOJIRA est distribué au USA depuis le 22 Août 2006 …
ouais, et j’suis sur qu’ils vont dégommer dans les charts SIMPLE PLANS, ANGELS & AIRWAVES et consors !? Non faut peut-être pas déconner non plus! En tout cas cet album est vraiment exceptionnel !
Album quasiment parfait, et d’une grande intensité. Magnifique de bout en bout. Je kiff ma race :)
Cet album est absolument énorme; un chef d’oeuvre dans le vrai sens du terme..