Albums de l’année
Blut Aus Nord – Mort
Une expérience sonore unique dans le milieu du metal extrème, un ovni qui restera dans les annales de la musique barrée mais intelligente (le mais ayant toute son importance). Envoutant, magnifique, virtuose, sombre as fuck. Proche du génie tout-terrain.
Spektr – Near Death Experience
Son cradingue, batterie au son un peu étouffé, tout cela confère à Spektr l’ écrin nécessaire pour faire ressortir au mieux des compositions magnifiques, atonales elles aussi, empruntant parfois au jazz, parfois à l’ambiant. Un futur très grand de la scène black européenne !
Comity – As Everything Is a Tragedy
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué pourrait résumer l’opus de Comity après 2/3 écoutes peu approfondies. Pourtant quel travail, quelle intensité, quel son. Un album monstrueux, extrèmement ambitieux qui fait mouche sur presque toute la durée de cet unique morceau de 55 minutes. Magistral mais qui demande un investissement de l’auditeur assez conséquent.
Napalm Death – Smear Campaign
Les pays sont toujours là et nous sortent avec Smear Campaign probablement l’un de leurs tout tout meilleurs albums. Une petite évolution limite indus parfois, amphatique, un featuring charmant (rhâââ Annecke) et surotut des compos en béton armé taillées pour la scène comme j’ai pu m’en rendre compte. Napalm Death are gods.
Killing Joke – Hosannas From the Basement of Hell
D’autres papys, une autre musique. Envoûtante, transcendentale, à l’image de leur cinglé de frontman Jaz Coleman. Un album puissant, mystique, très travaillé. Enorme. Et puis il n’y a que KJ pour faire groover un titre de près de 8 minutes sur un seul accord sans une once d’ennui…
Muse – Black Holes and Revelations
Bah ouais, même si ce n’est pas leur meilleur et si leur single est le plus mauvais morceau de l’album, je trouve qu’une fois de plus les ptits gars ont accouché d’un très joli album de pop musclée. Muse fait du Muse et le fait très bien.
Anaal Nathrakh – Eschaton
Même réflexion que pour Muse : pas leur meilleur album, mais ça reste dans le top toutefois car ils utilisent une recette mêlant brutalité primaire et mélodies accrocheuses qui fait mouche à chaque fois. Un bien bel album qui confirme AN comme leader dans le domaine du Black/grind.
Negura Bunget – Om
Rhâ la Roumanie… On retrouve chez NB cette ambiance particulière du pays de l’ex-conducator et cinglé émérite Ceaucescu : tristesse, décadence et fatalisme. Et ces ingrédients collent à merveille à la musique du groupe de Timisoara, qui nous offre là son album le plus abouti. Un grand groupe de black ambiant.