« The Blood of kingu » s’ouvre sur une partie très très heavy metalleuse, avec encore Mats Levén au chant, cette fois plus aiguë mais toujours supportable pour un non fan de heavy comme moi. Les chœurs sont cette fois mis en retrait, sauf lors de ce break fabuleux à 2:46 qui donne des frissons à chaque écoute et que l’on retrouve à 4:16 avec un plaisir inexplicable par de simples mots.
« Son of the sun » débarque et cette fois c’est un style proche d’un Nightwish qui nous est servi avec une chanteuse absolument incroyable et des chœurs tout simplement merveilleux. Je ne pourrais dire aucun mal de ce morceau tant il est extraordinaire, peut être le meilleur morceau que Therion ait jamais composé.
Les deux parties « Kali Yuga » s’offrent une place de choix dans l’écoute avec une construction cette fois résolument « operesque », offrant pendant plus de 7 minutes des surprises comme s’il en pleuvait à l’auditeur.
Là encore je ne décrirai pas tous les morceaux un à un afin de laisser la surprise à l’auditeur mais on peut en tout cas dire que, là ou Lemuria constituait une expérimentation, Sirius B reprend le chemin de Therion là où il l’avait laissé dans « secret of the runes » : une approche résolument heavy métal sur certaines pièces, et une orientation d’opéra très nette sur d’autres. Il en ressort en tout cas une impression de maîtrise assez étonnante tant le mélange des deux styles n’est pas évident.
Je ne vais pas m’éterniser plus longtemps, vous aurez de toute façon compris que la qualité est une fois de plus au rendez vous (mais qui en aurait douté avec Therion ?) que ce soit avec « Lemuria » ou « Sirius B » dans deux registres assez différents.
Alors que conseiller ? Aux fans de Therion, de foncer tête baisser tant le plaisir que procurent ces deux albums est important. Aux néophytes, d’y jeter une oreille curieuse pour voir ce que le métal peut avoir de beau et d’émouvant. A ceux, déçus par le virage heavy amorcé lors de « Secret of the Runes », je conseillerais d’écouter « Lemuria » qui pourrait les réconcilier avec Therion. Aux allergiques de l’opéra, là, une seule solution, fuir tant cet album en est bourré jusqu’au bout des doigts. En ce qui me concerne je suis séduit et une fois de plus Therion a réussi à me surprendre et même me mener presque jusqu’aux larmes (« son of the sun »).
A acheter, à écouter, à savourer, à aimer !!
- the blood of kingu
- son of the sun
- the khlysti evangelist
- dark venus persephone
- kali yuga part 1
- kali yuga part 2
- the wondrous world of punt
- melek taus
- call of dagon
- sirius b
- voyage of gurdjieff