Tiens Uprising Records est de retour ? Le label ricain ayant lancé Fall Out Boy, Emmure ou encore Racetraitor aurait repris ses activités ? Ah mais non, il s’agit d’Uprising! Records, le point d’exclamation a son importance ! Il s’agit d’un jeune label danois spécialisé en metal extrême qui nous livre ici la première livraison […]

The Dark Overlords – I Am The Dark Overlords

Tiens Uprising Records est de retour ? Le label ricain ayant lancé Fall Out Boy, Emmure ou encore Racetraitor aurait repris ses activités ? Ah mais non, il s’agit d’Uprising! Records, le point d’exclamation a son importance ! Il s’agit d’un jeune label danois spécialisé en metal extrême qui nous livre ici la première livraison de The Dark Overlords, groupe compatriote au nom pas vraiment engageant vous en conviendrez.

Pourtant il renferme un son qui devrait réjouir les plus de vingt ans. Car au menu de ce I Am The Dark Overlords, il y a donc du black metal à l’ancienne: on s’en serait douté au vu de l’évidente référence à Emperor dans son titre ! Une référence indéniable pour ces trois mystérieux danois, mais pas unique puisque les trois titres de ce premier EP empruntent chacun des directions plutôt diverses. En effet, on y retrouve ce mélange d’agression et de mélodies (avec quelques soli très bien sentis, notamment sur l’épique « Region Of Demons » ou bien de la guitare sèche sur « Death From The Sky ») pour une nouvelle variant(e) non pas anglaise ou sud-africaine mais bel et bien bien scandinave du genre. Ce qui signifie que les différentes écoles du black metal suédo-finlandaises ont été bien apprises, cela se sent franchement dans les mélodies de guitare évoquant autant les vieux Dimmu Borgir que Children Of Bodom.

Revendiquant aussi ses influences du côté d’Immortal ou d’Anaal Nathrakh, The Dark Overlords démontre un vrai savoir-faire en matière de black mélodique. Et même si l’on regarde totalement dans le rétro avec ces trois compos qui auraient pu sortir il y a vingt ans ou plus, il se dégage ici un charme plutôt nostalgique. Alors certes, la recette n’est pas inédite pour un sou et l’EP est un peu trop court pour totalement convaincre, mais on sent la démarche de passionnés de ces groupes ayant autrefois connu le sommet des charts. Peut-être nés un peu trop tard ?