Ruinas – Resurrekzión

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Style: death/grind puis ambient/electroAnnee de sortie: 2022Label: Spikerot Records

Après un Ikonoklasta bien secoué sorti il y a déjà deux ans, Ruinas revient dans le grind game avec Resurrekzión, nouvel EP de six titres. Le duo Rober Bustabad (Machetazo, chant et instruments)/Angel (batterie) n’a pas dit son dernier mot en matière de déblaiement auditif !

Les titres de ce Resurrekzión alternent entre gros groove rocailleux (« Eterno Retorno ») et tornades de fureur jouées à cent à l’heure (« Tormenta de Miseria y Muerte », « Ultimo Vector »). De manière plus surprenante, le duo s’octroie aussi quelques libertés quant à son cahier des charges « violence only », piochant parfois dans le sludge atmosphérique (le final du morceau-titre) mais surtout dans l’ambient.

Comme je le disais lors de ma chronique d’Ikonoklasta, l’influence de John Carpenter a marqué le duo au point cette fois d’avoir non pas un mais deux titres dans l’esprit: « Ex Putrefaktio » d’abord où il semble rester un semblant d’espoir dans un paysage de science-fiction tandis que « Lazaro » propose plus de dix-sept minutes (soit bien plus que tout le reste de l’album !) où l’on vogue dans une electro/ambient atmosphérique rappelant un peu les débuts de Perturbator, les variations y sont multiples et ça n’est pas désagréable à écouter… mais on peut tout de même se questionner sur la présence d’une telle conclusion sur un album de death/grind.

Un EP qui se destine aux personnes plutôt larges d’esprit, capables de passer du death/grind le plus primitif à des ambiances immersives et cinématographiques, Ruinas étendant son spectre (entrevu sur l’album précédent) à la manière d’un Blood Incantation et son album ambient, sauf que ces derniers ont fait ça sur un album unique (pour l’instant ?) et non pas un mélange de genres. Mais est-ce là un mal de briser autant les codes ? Pas du tout, déjà hâte d’en entendre la suite !

  1. Eterno Retorno
  2. Tormenta de Miseria y Muerte
  3. Ultimo Vector
  4. Rezurrekzion
  5. Ex Putrefaktio
  6. Lazaro

beunz
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