Rudy est un film réalisé par Shona Auerbach dont le pitch est le suivant: Rudy est une jeune fille vivant dans l’Angleterre rurale confrontée à des problèmes familiaux, mais qui va s’ouvrir à la liberté en devenant amie avec un garçon originaire de Coventry. N’ayant pas vu le film, je ne pourrai pas me prononcer […]

Rudy est un film réalisé par Shona Auerbach dont le pitch est le suivant: Rudy est une jeune fille vivant dans l’Angleterre rurale confrontée à des problèmes familiaux, mais qui va s’ouvrir à la liberté en devenant amie avec un garçon originaire de Coventry. N’ayant pas vu le film, je ne pourrai pas me prononcer quant à sa qualité, mais la bande originale promet déjà de renfermer beaucoup d’émotions.

Signée par l’instrumentiste néoclassique japonais Akira Kosemura, la musique du film se décompose en trente-et-une pistes, souvent très courtes. Essentiellement composées de piano minimaliste à la manière d’un Ludovico Einaudi ou d’un Max Richter, ces compos mélancoliques se suivent très facilement grâce à des arrangements mélodiques très prenants (« Escape » étant la pièce maîtresse de cet album).

Parfois accompagnés de zones d’ambient caressant dans le sens du poil (« Nan ») ou ambient tout court (« Lucky You », « Red Coat »), on est immergé dans un monde de fragilité hors du temps, entre mystère et larmichettes. Mais le compositeur rompt parfois avec ses envies de berceuses en allant dans des contrées plus expérimentales, aux textures plus mouvantes (« Lost », grosse pièce de sept minutes).

Cette bande originale donne bien envie de voir Rudy, mais doit s’apprécier autrement une fois que ce dernier a été visionné. En attendant, ce joli album parait particulièrement idéal pour un long voyage automnal en train (quoique hivernal ou simplement pluvieux, ça doit aussi bien fonctionner !), les paysages défilant tandis que l’esprit divague…