Arsebreed – Munching the Rotten

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Style: brutal death (poussière metal)Annee de sortie: 2005Label: Neurotic Records

Je me suis longtemps demandé comment faire cette chronique, retournant le cd dans mes mains jusqu’à trouver la solution, et je ne l’ai toujours pas trouvée. En effet ce disque me laisse perplexe. Primo il propose un artwork hideux, d’un mauvais goût extrême, secondo il ne se distingue d’aucun de ses collègues de style, à savoir un gros death bien velu, avec son lot de vocaux gruikés par des chanteurs qui ne seront pas trop de deux pour nous sortir exactement les mêmes vocaux. Jeu : trouvez l’utilité d’avoir deux chanteurs si les deux ont le même timbre. Allez je suis médisant, parfois un chanteur parvient à laisser de côté ses éternels « gruik » pour nous sortir des vocaux assez proches des grands Carcass . Tertio il est présenté comme un « all-star-band » hollandais, regroupant des membres de groupes éminemment connus chez nos amis les fromagers comme Pyaemia (connaît pas), Disavowed (jamais entendu parler) sans oublier Mangled qui, pour sa part est inconnu au bataillon.
Comme tout bon disque de brutal death, celui-ci ne dépasse pas la demi heure et pour une fois ça n’est pas moi qui vais m’en plaindre tant j’aurais eu du mal à en venir à bout. Il nous propose, en outre, onze titres qui, sans être des copies conformes d’eux-mêmes se ressemblent comme… onze gouttes d’eau : structure identique, avec breaks, accélérations, basse très (trop) présente. Et ça n’est évidemment pas une différence au niveau des lyrics qui nous aidera, ceux-ci étant, bien entendu, incompréhensibles à moins de parler le cochon couramment.
Ne nous méprenons pas et constatons quand même la qualité des 6 protagonistes qui se donnent du mal pour leur « art ». La basse est intéressante, les parties de batteries, assez bateaux, sont, ma foi, assez efficaces, les guitares sont correctes même si vraiment trop répétitives dans leur étalage de technique indigérable. Bref, ça joue pas mal, ça comblera sûrement l’appétit des plus death-metalleux d’entre vous. Plus exactement des moins exigeants death metalleux. Les autres auront cette fâcheuse tendance, qui ne m’a pas quitté tout au long de l’écoute de cet album, à se dire « putain mais j’ai déjà entendu ça mille fois ailleurs ». Alors si moi, pas fan de death, ai déjà entendu ça 1000 fois, les amateurs de death sentiront le réchauffé que nous sert ce groupe. Notons quand même pour être juste, le mignon « Stabbed in the arse » qui ressemble un peu à du Prostitute Disfigurement . Et puisqu’on en parle, signalons que cet album a été enregistré au Studio excess, déjà lieu des gruiks de ces derniers.

Bref moi je me suis ennuyé et l’album ne ressortira sûrement pas de sitôt de mon étagère. On pourra même sans honte faire entrer le groupe dans la catégorie enviée de « Poussière Métal » inaugurée par nos amis de Disguise .

  1. fistfit stretched thrid eye
  2. vaginal butchery
  3. bloody posttraumatic ejaculation
  4. impregnated while giving birth
  5. ripping chainsaw orgasm
  6. munching the rotten
  7. stabbed in the arse
  8. rectal vomit
  9. anal cum
  10. vomit heaps of flesh
  11. chopped in excrements
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Commentaire

  1. Keyser says:

    C’est sûr c’est pas original, c’est impersonnel et on a déjà entendu ça 10000 fois. N’empêche ça reste un bon album de brutal death US qui plaira sans pb aux fans de Deeds Of Flesh (prod’ identique, compos et riffs similaires…)!

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