Cars

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Je me suis mis sur le tard à apprécier les productions du studio Pixar, que j'ai toujours trouvé un peu naïves par rapport à leurs homologues de chez Dreamworks, bien que l'animation soit de bien meilleure qualité. C'est finalement Monsters Inc. qui m'a converti, et après une désillusion avec Nemo que j'avais vraiment trouvé trop mièvre, The Incredibles m'avaient pleinement convaincu, et je considère encore ce dernier comme un de mes films d'animations préférés. C'est donc assez confiant que j'attendais la sortie de Cars, le sujet me paraissait intéressant, l'histoire sympathique, et les quelques images entre aperçues au détour de la bande annonce m'avaient mis l'eau à la bouche. Au sortir du film, c'est tout de même le sentiment de déception qui prime. En premier lieu, le film m'a paru long… il ne dure qu'une heure et trente six minutes, mais j'ai eu l'impression qu'il en durait deux tant le scénario tire en longueur. Le scénario justement, est assez convenu, et là ou The Incredibles détournaient avec succès les codes et clichés des super-héros, Cars ne prend pas de distance avec son sujet, et reste désespérément premier degré. On a quand même le plaisir de voir quelques adaptations réussies du monde des humains vers ce monde de voitures, qui arriveront à arracher quelques sourires aux adultes, mais l'absence de second degré fait qu'on s'ennuie assez vite.Niveau animation, rien à dire, c'est sans doute (et c'est bien normal au vu de l'évolution de la technologie) le plus beau film d'animation que j'ai pu voir. Les scènes où les voitures roulent dans les grands espaces du Midwest ou les scènes de courses valent vraiment le coup d'œil et la qualité des textures, des reflets et des effets 3D est tout bonnement stupéfiante. A noter une scène franchement réussie, presque surréaliste, celle où Flash et Martin vont "retourner" les tracteurs dans les champs.A part ça, ben ce Cars reste un peu au raz du bitume, et on finit par s'ennuyer. Dommage, mais vivement le prochain Pixar quand même. (4/6)

Angrom

Chroniqueur

Angrom

Comme pas mal de gens, c'est par mon paternel que me sont venues bon nombre de mes émotions musicales. Éclectique en diable, mon daron, m'initia à la musique classique et rock essentiellement. Beatles, Rolling Stones et Elton John essentiellement furent parmi les premiers artistes à retenir mon attention. Imaginez ma stupeur quand un ami se présenta un jour chez moi avec des disques d'un groupe anglais, arborant une mascotte qui a l'époque m'avait paru horrible, mais me fascinait. Il s'agissait bien sûr d'Iron Maiden, dont je devins assez vite fan, intégrant ainsi un peu de métal dans mes écoutes, qui, à l'époque, suivaient plutôt la mode du moment. Metallica, Megadeth, Iggy Pop vinrent compléter ma collection d'artistes un peu plus péchus. Arrivé en école d'ingénieurs, un voisin de palier, voyant quelques disques de métal dans ma (encore petite) discothèque, essaya de m'entraîner du "côté obscur". Bien lui en prit, rétrospectivement. À l'époque, en 1998, Angra était au top, et c'est par ce moyen qu'il réussit son coup, me faisant sombrer dans une période heavy-speed, dont je ne garde plus grand chose aujourd'hui (mis à part Edguy et les trois premiers Angra). Une fois le poisson ferré, il passa à la vitesse supérieure en me passant des disques de Dream Theater. Coup de cœur direct pour Images And Words, un peu plus de mal avec Awake, mais la sortie de Scenes From A Memory en 1999 et plusieurs petits détails contribuèrent à faire de ce groupe un de mes groupes favoris, ce qu'il est encore aujourd'hui (une vingtaine de concerts au compteur). Suivant le groupe et tous ces side-projects c'est par Transatlantic que je m'intéressai aux groupes de rock progressif : Spock's Beard, Marillion, The Flower Kings, puis les grands anciens : Yes, Genesis (je considère encore aujourd'hui la période d'or de Genesis comme un des trucs les plus géniaux qu'on ait jamais écrit en musique), Rush (mon groupe n°1), plus récemment King Crimson. Sorti de l'école, je rencontrai sur Rennes la troisième personne à l'origine de mes grands tournants musicaux. Mon troisième maître m'initia aux sonorités plus saturées du death metal et du thrash qui pousse. L'éducation ne se fit pas sans mal, mais j'ai actuellement une discothèque de métal extrême bien fournie, que j'apprécie énormément. .J'en profitai pour découvrir un des groupes français les plus novateurs : SUP.Ou j'en suis aujourd'hui ? Sans doute un mix de tout cela. J'ai succombé également aux sirènes du rock alternatif (Tool, The Mars Volta, Porcupine Tree, Dredg). Je conserve quelques bases heavy que je ne renie pas (Judas Priest, Ozzy Osbourne, Alice Cooper), et j'écoute beaucoup de métal progressif, si tant est qu'il s'éloigne de la technique pour la technique (Pain Of Salvation, par exemple). La trentaine a été également l’occasion de s’intéresser au Jazz, plutôt les classiques « hard bop », mais je ne crache pas sur une petite nouveauté à l’occasion. Je voue également un culte sans limites à Peter Gabriel et à Frank Zappa, hommes à la personnalité fascinante et musiciens expérimentateurs !

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