Bilan 2007 angrom

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Albums de l’année

RushSnakes & Arrows
A tout seigneur tout honneur, les vétérans de Rush ont prouvé en 2007 qu’ils étaient plus que jamais dans l’air du temps, avec cet élégant Snakes And Arrows. Le trio canadien prouve qu’il est loin d’être cramé et alterne pendant pas loin d’une heure les hymnes prog-rock avec les instrumentaux alambiqués. Neal, Geddy et Alex, n’arrêtez jamais.

Porcupine TreeFear of a Blank Planet
Encore un groupe au top en 2007. Fear of a Blank Planet permet à Porcupine Tree de pousser encore plus loin l’exploration des contrées explorées avec les deux précédents disques. En ajoutant le EP Nil Recurring , ce sont dix titres nouveaux que Porcupine Tree nous a offert cette année, tous plus magiques les uns que les autres. Le monde de Steven Wilson est noir mais fascinant, et on ne demande qu’à s’y perdre.


The Dillinger Escape PlanIre Works
Miss Machine avait fait très fort, mais Ire Works fait plus fort encore. Album court, concis, varié, et en cela absolument pas lassant. DEP nous entraine dans ses « pattonneries », ses passages instrumentaux barrés (sa marque de fabrique), sa violence extrême mais si addictive. Un album qu’on a hâte de voir défendu sur scène tant le groupe est au point pour reproduire de bien belle façon ses délires studio.

Between the Buried and MeColors
Si vous n’aviez pas écouté de métal ces dix dernières années, vous auriez pu profiter de 2007 pour rattraper votre retard en écoutant Colors de Between The Buried And Me : un condensé de ce qui se fait de meilleur dans le riffing métal au service de composition complexes, variées mais étonnamment concises. Bref, un must have de l’année, à coup sûr.


Dream TheaterSystematic Chaos
Neuvième album, nouveau contrat, on aurait pu penser que Dream Theater se reposerait sur ses lauriers. Ce n’est pas le cas et Systematic Chaos, bien que dans la lignée de son prédécesseur Octavarium, est un disque varié qui contient encore sa dose réglementaire de pépites, d’épiques en plusieurs volets, et de titres rentre dedans. Avec un James Labrie, au top, ce qui ne gâche rien.


Pain of SalvationScarsick
Sorti dès janvier, Scarsick avait enfoncé le clou fort de chez fort. Arrivé en décembre force est de constater que ce disque est toujours présent au moment de conclure le bilan de fin d’année. Après l’expérience Be, POS a osé partir dans une voie totalement différente, avec une bonne dose d’audace parfois, comme sur les titres « Disco Queen » et « America », et en gardant le bon gout de signer quelques compositions métal prog plus classiques de haute volée, ainsi que l’une de leurs plus belles ballades avec « Cribcaged ».


MikaLife in Cartoon Motion
Malgré la hype, malgré les multidiffusions radiophoniques horripilantes des trois cent singles extraits de ce disque, il n’en reste pas moins que Mika a sorti en 2007 le meilleur album de pop, au sens noble du terme. Piochant un peu partout, le talentueux songwriter d’origine libanaise est apparu comme un chien dans un jeu de quilles avec Life in Cartoon Motion et se place dans la droite lignée d’un Freddy Mercury. On espère la même carrière. Le deuxième album, vite ….

Perry Farell’s Satellite PartyUltra Payloaded
Quand Perry Farrell fait la fête, on se doute que ca doit être quelque chose. Et le résultat c’est ce disque, Ultra Payloaded, big bazar dans lequel l’invité d’honneur est Nuno Bettencourt de feu-plus pour longtemps-Extreme, mais aussi Flea, John Frusciante ou Fergie et tout un paquet d’autres. C’est funky, varié, ca donne envie de bouger et surtout ca groove, Nuno Bettencourt oblige. Le disque idéal pour se remonter le moral.

Lunar AuroraAndacht
Unique disque de Black Metal du classement, Andacht de Lunar Aurora, est fascinant. Brutal, martial et sombre, il offre aussi de beaux moments atmosphériques. Lunar Aurora a sur trouver le juste mélange entre l’intensité et la légèreté, ce qui donne a ce disque une saveur immédiatement reconnaissable et terriblement addictive.


The OceanPrecambrian
Quelques mois après sa sortie, il est difficile de se targuer d’avoir assimilé ce mastodonte. Cela dit, on l’a sans doute assez écouté pour se dire que Precambrian est une œuvre rare, complexe et alambiquée et l’on ne demande que de se perdre encore plus dans les méandres des ères géologiques. Un disque qui donnerait envie de retourner sur les bancs de l’école pour apprendre par cœur tous ces noms barbares.


Angrom

Chroniqueur

Angrom

Comme pas mal de gens, c'est par mon paternel que me sont venues bon nombre de mes émotions musicales. Éclectique en diable, mon daron, m'initia à la musique classique et rock essentiellement. Beatles, Rolling Stones et Elton John essentiellement furent parmi les premiers artistes à retenir mon attention. Imaginez ma stupeur quand un ami se présenta un jour chez moi avec des disques d'un groupe anglais, arborant une mascotte qui a l'époque m'avait paru horrible, mais me fascinait. Il s'agissait bien sûr d'Iron Maiden, dont je devins assez vite fan, intégrant ainsi un peu de métal dans mes écoutes, qui, à l'époque, suivaient plutôt la mode du moment. Metallica, Megadeth, Iggy Pop vinrent compléter ma collection d'artistes un peu plus péchus. Arrivé en école d'ingénieurs, un voisin de palier, voyant quelques disques de métal dans ma (encore petite) discothèque, essaya de m'entraîner du "côté obscur". Bien lui en prit, rétrospectivement. À l'époque, en 1998, Angra était au top, et c'est par ce moyen qu'il réussit son coup, me faisant sombrer dans une période heavy-speed, dont je ne garde plus grand chose aujourd'hui (mis à part Edguy et les trois premiers Angra). Une fois le poisson ferré, il passa à la vitesse supérieure en me passant des disques de Dream Theater. Coup de cœur direct pour Images And Words, un peu plus de mal avec Awake, mais la sortie de Scenes From A Memory en 1999 et plusieurs petits détails contribuèrent à faire de ce groupe un de mes groupes favoris, ce qu'il est encore aujourd'hui (une vingtaine de concerts au compteur). Suivant le groupe et tous ces side-projects c'est par Transatlantic que je m'intéressai aux groupes de rock progressif : Spock's Beard, Marillion, The Flower Kings, puis les grands anciens : Yes, Genesis (je considère encore aujourd'hui la période d'or de Genesis comme un des trucs les plus géniaux qu'on ait jamais écrit en musique), Rush (mon groupe n°1), plus récemment King Crimson. Sorti de l'école, je rencontrai sur Rennes la troisième personne à l'origine de mes grands tournants musicaux. Mon troisième maître m'initia aux sonorités plus saturées du death metal et du thrash qui pousse. L'éducation ne se fit pas sans mal, mais j'ai actuellement une discothèque de métal extrême bien fournie, que j'apprécie énormément. .J'en profitai pour découvrir un des groupes français les plus novateurs : SUP.Ou j'en suis aujourd'hui ? Sans doute un mix de tout cela. J'ai succombé également aux sirènes du rock alternatif (Tool, The Mars Volta, Porcupine Tree, Dredg). Je conserve quelques bases heavy que je ne renie pas (Judas Priest, Ozzy Osbourne, Alice Cooper), et j'écoute beaucoup de métal progressif, si tant est qu'il s'éloigne de la technique pour la technique (Pain Of Salvation, par exemple). La trentaine a été également l’occasion de s’intéresser au Jazz, plutôt les classiques « hard bop », mais je ne crache pas sur une petite nouveauté à l’occasion. Je voue également un culte sans limites à Peter Gabriel et à Frank Zappa, hommes à la personnalité fascinante et musiciens expérimentateurs !

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