Testament – The Formation of Damnation

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Style: thrash metalAnnee de sortie: 2008Label: Nuclear Blast

Vous imaginez un peu le tableau ? presque 10 ans (en fait 9) après leur (désormais) avant-dernier album The Gathering, non seulement Testament retrouve un Chuck Billy en bonne santé (un « sympathique » combat avec le crabe ces dernières années) mais en plus il renoue avec le soliste originel Alex Skolnick qui avait vogué vers des horizons moins metal après The ritual (1992). Vous imaginez un peu l’émotion qui aurait pu m’étreindre si, en plus, ce 9ème album studio avait été bon ? si un éventuel « retour aux sources » s’était avéré tonitruant ?
Certains avaient peut-être regretté à l’époque l’arrivée de James Murphy à la lead guitar et son influence sur la virilisation du chant de Billy. Personnellement, je m’en étais plus qu’accommodé même si j’appréciais déjà les vocaux sur The legacy. Après une période en demi teinte (Practice what you preach, Souls of black et The ritual), le père Murphy avait, selon moi, remis le groupe sur les rails (dès Low). A partir de là, Testament a en effet aligné les brûlots dévastateurs auxquels il faut succéder aujourd’hui. Pas une mince affaire, donc mais le groupe en avait la capacité. Et a laissé passer sa chance de pondre un incontournable de cette année.
Le retour de Skolnick est-il un hasard dans la moyenne tenue des 11 titres de The formation of damnation ? Sans doute oui puisque c’est le guitariste rythmique Peterson qui a toujours majoritairement participé à la composition. Je miserais plutôt sur une fatigue générale ; le groupe n’a plus grand-chose à dire en 2008, tout simplement.
Pour autant, rien à garder dans cet album ? franchement ? s’il n’y a à proprement parler rien de jetable, il n’y a clairement rien de mémorable (à l’image de ce solo sur « F.E.A.R » qui donne l’impression d’un passage obligé voulant dire « eh les gars vous avez vu ? il est de retour le père Alex »). La bonne nouvelle c’est que cette sortie nous permettra d’aller les voir en live avec une pointe de nostalgie dans le regard, celle qui garde à l’esprit cette époque bénie où l’on découvrait qu’il y avait encore plus violent qu’Iron Maiden.
Je n’irai pas plus loin que le minimum d’écoutes syndicales, juste le temps nécessaire pour faire cette chronique (et ne venez pas m’emmerder en me disant qu’il faut plus de 10 écoutes pour s’imprégner de l’excellence des riffs). Minimum syndical qui semble avoir été le leitmotiv des Américains.
C’est Bernard Thibault qui va être content.

  1. for the glory of
  2. more than meets the eye
  3. the evil has landed
  4. formation of damnation
  5. dangers of the faithless
  6. the persecuted won’t forget
  7. henchman ride
  8. killing season
  9. afterlife
  10. f.e.a.r
  11. leave me forever

Chroniqueur

Darkantisthène

Il est né, il a chroniqué, il est mort, aurait pu dire Heidegger si... j'étais mort, si Heidegger était vivant et s'il s'était intéressé à ma prose autant qu'à celle d'Aristote. Et il n'aurait pas été à une connerie près le père Martin parce qu'avant de chroniquer, et après être né, figurez-vous que j'ai vécu ; et écouté de la musique.

darkantisthene a écrit 276 articles sur Eklektik.

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4 Commentaires

  1. Yz says:

    J’le trouve très bon moi ! C’est peut être pcq je découvre le groupe groupe avec cet album (oui oui) mais bon.

  2. Bernard says:

    Fan de la trinité Low-Demonic-Gathering, je ne suis pas trop sûr de trouver mon compte avec ce nouvel album en vue des diverses chroniques lues de ci de là. Bon, à voir…

  3. booboo29 says:

    Il est vraiment que près de 9 ans à atteindre le digne successeur de l’énormissime The Gathering, c’est long, trop long c’est certain mais tout arrive à point… blahblahblah!!!!
    Et bien oui c’est trop long 9 ans à s’impatienter et l’attente a été d’autant plus interminable que l’album lui n’arrive malheureusement pas à point nommé pour nous faire oublier son prédécesseur qui avait tout pour lui, un line-up qui faisait office de ‘DreamTeam’ du thrash, des compos mémorables et une production au taquet.
    The Formation Of Damnation est loin d’être un mauvais album mais devant la grosse attente qu’à suscitée pour ma part la sortie de cet album, je reste quand même sur ma fin et même les parties de batterie du sieur Bostaph me paraissent en totale décalage par rapport à ce dont est capable le bonhomme d’habitude!
    Je ne vais pas m’étendre d’avantage sur cet album et plutôt me rabattre sur l’excellent The Gathering, donc ou encore Demonic…

  4. L'emmerdeur says:

    Il faut bien au moins 10 écoutes pour s’imprégner de l’excellence des riffs !

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