Mercenary – Architect of Lies

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Style: heavy death mélodiqueAnnee de sortie: 2008Label: Century Media

Dans un genre aussi hype que le death metal mélodique, Mercenary a été une des plus belles révélations de ces dernières années. Tout ça parce qu’en 2004 ils ont sorti une boucherie nommée 11 Dreams. Le genre de tuerie qu’il ne faudrait surtout pas faire écouter à des fans de Soilwork ou des derniers In Flames, sinon leur groupe favori risque de leur paraître bien fade (si ce n’est déjà fait depuis quelques années). Cependant, Mercenary n’est pas tout à fait un groupe de death mélo pur et dur, les influences heavy metal et progressives y sont légions, ce qui rend leur musique plus originale et plus riche que la plupart des groupes officiant dans le genre. On peut tout à fait rapprocher leur démarche de celle d’Into Eternity ou de Scar Symmetry. Pour ma part, il n’y a pas photo, les albums de ces deux groupes paraissent bien fades face à 11 Dreams.

Les Danois possèdent un vocaliste talentueux en la personne de Mikkel Sandager. Le genre de gars qui pourrait autant interpréter du Nevermore, du Queensryche que du Judas Priest avec maestria. Il a fait un fantastique boulot sur 11 Dreams et le bougre a continué de faire de même sur The Hours that Remains. Pour les vocaux death, c’est le bassiste Henrik « Kral » Andersen (compositeur et élément important du groupe à l’époque de 11 Dreams) qui s’en charge, ou plutôt s’en chargeait vu qu’il a quitté le groupe après 11 Dreams. Ça n’a pas empêché à Mercenary de nous sortir un The Hours that Remains de qualité, plus progressif et avec plus de chant clair.

Le problème c’est qu’avec Architect of Lies ils se sont mis en tête d’opérer un virage plus banalement death mélodique. Architect of Lies est donc le genre de skeud qui sort par wagon entier ces derniers mois. Les vocaux death sont plus nombreux que sur les deux albums précédents et la prestation vocale du sieur Sandager est moins intéressante qu’à l’accoutumé (sa voix est plus monocorde). De plus, tous les morceaux se ressemblent et il n’y en a aucun qui sorte du lot.

Oh bien sûr face à la foultitude de disques inintéressants qui polluent le genre, Mercenary n’a pas à rougir. Face au dernier Soilwork c’est même une perle. Mais quand on a goutté aux tueries précédentes, on ne peut qu’espérer que nos Danois ne sombrent pas définitivement dans la facilité.

  1. new desire
  2. bloodsong
  3. embrace the nothing
  4. this black and endless never
  5. isolation (the loneliness in december)
  6. the endless fall
  7. black and hollow
  8. execution style
  9. i am lies
  10. public failure number one
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