Descendants des mammouths et mastodontes dont l’image à déjà été maintes fois utilisée, difficile de ne pas présumer du style musical des canadiens de Bison B.C., la symbolique de la course effrénée des anciens maitres des grandes plaines de l’Amérique du Nord n’est pas inappropriée, on est en plein dans le style des groupes auxquels on peut penser, un stoner metal bourru avec une énergie et des tempos relevés thrash.
Pour être honnête, absolument rien de nouveau dans cet album qui n’est que le deuxième du groupe, on pense directement à son écoute à High on Fire et Mastodon version Remission, mais dans une version plus directe, faites de riffs simples et efficaces, musculeux à souhait, sans prise de tête ni vélléité d’originalité et finalement je trouve que ça sonne, les 8 morceaux de Quiet Earth ne lassent pas et permettent de passer un bon moment en se boostant à leur énergie communicative. Il y a quand même du riff propre à dérider n’importe quel amateur de metal s’acharnant à marteler le sol d’un pas de bovidé, et difficile de ne pas taper du pied en rythme sur le tempo excité de « Dark Towers » ou les assauts doom lancinants de « Quiet Earth ». Les quelques moments bien sentis où des cordes accompagnent des passages plus posés ne changent pas le pronostic, rien de nouveau dans le genre musique de bucherons, mais un très bon album.
- primal emptiness of outer space
- dark towers
- slow hand of death
- wendigo pt 1 (quest for fire)
- these are my dress clothes
- wendigo pt 2 (cursed to roam)
- medication
- quiet earth
Bien d’accord avec la chro, un chouette petit album sans prétention qui s’avère au final être une bonne surprise…