Déceptions
Halford – Halford 3: Winter Songs : Le MetalGod y va de son album de Noël, consternant !
Helloween – Unarmed – Best Of – 25th Anniversary Album : Un best-of assez particulier vu que les Allemands reprennent certains deleurs morceaux les plus connus en version acoustique, swing ou symphonique. Lerésultat est kitsch et beauf, encore plus consternant que l’album de Noël deRob Halford, pas un mince exploit.
Immortal – All Shall Fall : Un bon album maisrien de vraiment neuf chez les Fils du Nord. On en attendait plus après 7 ansd’absence.
Judas Priest – A Touch of Evil – Live : Un live sympa mais inutile (à part pourentendre quelques titres de Nostradamus),il fait doublon avec le DVD Rising in theEast sorti en 2009. Manquerait plus que le Priest fasse comme Maiden ou Dream Theater, sortant un album live après chaque sortie studio.
Rammstein – Liebe ist für alle da: Ce nouveauRammstein est moins mou que l’album précédent mais on reste loin du niveau despremiers albums, les riffs n’arrivant pas à capter l’attention et à donnerl’envie d’y revenir. Les Teutons semblent même complètement vide niveauinspiration, leur formule basique semble à bout de souffle.
Sarke – Vorunah : Le dénommé Sarke, batteurde Khold et de Tulus, a invité son pote Nocturno Culto (Darkthrone) pour confectionner un très mauvais album deblack/thrash metal. Pour l’instant, le seul intérêt de ce projet est depermettre à Nocturno Culto de se produire live en glissant quelques morceaux deDarkthrone dans la set-list.
Slayer – World Painted Blood : Une nouvellepreuve que Slayer est définitivement rincé depuis 15 ans.
Tardy Brothers – Bloodline : En voila deux autres qui sont rincés, les frèresTardy, qui sortent des albums sans relief et soporifique, que cela soit dans Obituary ou dans ce nouveau projet donton se demande quel est l’intérêt.
Voivod – Infini : La fin de l’enregistrementdes chutes de studio de Piggy, c’était déjà pas terrible avec Katorz, c’est carrément nul avec Infini. Voyant les choses de façonpositive, ça a au moins permit de revoir Voivod en live.
Albums de l’année
Emperor – Live Inferno
Il manquait à ce géant du black metal un live digne de ce nom pour mettre un terme à sa carrière de la façon la plus impériale qui soit, voila qui est chose faite. Set-list en forme de best-of, son impeccable et Ihsahn et ses sbires au sommet de leur art, Live Inferno est autant indispensable aux fans acharnés qu’aux novices attirés par la bête. L’Empereur est mort, vive l’Empereur !
Mastodon – Crack the Skye
Evolution logique pour Mastodon vers quelque chose de plus mélodique et plus chanté, de plus progressif aussi mais tout en étant plus digeste que Blood Mountain, le précédent album. Mais le groupe n’a pas renié sa patte pour autant, il l’a juste affiné et nous offre une sorte de sludge pétri d’influences progressives et plus rock (voir même psychédéliques) pour l’album le plus marquant de leur carrière depuis Leviathan.
Magma – ëMëHntëHtt-Ré
L’opéra tellurique Ëmëhntëhtt-Ré clôt en beauté la trilogie Kohntarkosz tout aussi imposante que la première (la Theusz Hamtaahk Trilogie). Preuve que la zeuhl de Magma est carrément intemporelle. A vie, à mort et après…
Diablo Swing Orchestra – Sing Along Songs For the Damned & Delirious
Le premier album de ces chantres du Riot Opera ressemble à un simple coup d’essai face à cette deuxième livraison en forme d’aboutissement. Plus riche et cohérent, les délirants métissages swing, folk et symphonique de DSO nous entraîne de l’Ouest sauvage à la froide Russie en passant par l’Espagne.
Nokturnal Mortum – The Voice of Steel
Sorti par surprise juste après Noël, il est difficile d’avoir le recul suffisant pour juger ce nouvel album des Ukrainiens. Qu’importe, quelques écoutes suffisent pour constater que Nokturnal Mortum revient en pleine forme avec son pagan black metal typiquement slave dans la ligné de l’album précédent, Weltanschauung et, de ce fait, mérite de figurer en bonne place dans ce bilan de l’année 2009.
Blut Aus Nord – Memoria Vetusta Ii: Dialogue With the Stars
Il aura fallu attendre 13 ans pour avoir enfin droit à une suite à Memoria Vetusta : Fathers of the Icy Age. Un retour à un black metal mélodique et mystique qui fait un bien fou car le Blut Aus Nord noisy des années 2000 semblait sérieusement en perte de vitesse.
Nile – Those Whom the Gods Detest
Those Whom the Gods Detest, plus mélodique et digeste, plus fluide, cohérent et moins maladroit qu’Ithyphallic, ne révolutionne peut-être pas le death metal d’égyptologue du trio (Sanders toujours accompagné de son fidèle Dallas Toler-Wade et d’un George Kollias toujours aussi impressionnant derrière ses fûts depuis maintenant 5 ans), mais nous permet de retrouver Nile au sommet de son art.
Rodrigo Y Gabriela – 0,465972222222222
11 hommages acoustiques uniquement instrumentaux rendus à des artistes aussi divers que Dimebag Darell (feu guitar-hero de Pantera), Santana, Hendrix, Pink Floyd, Astor Piazolla ou Paco de Lucia par ce duo de guitaristes mexicains expatrié en Irlande. Produit par Colin Richardson et enregistré au Mexique, ces 11 titres étonneront ceux qui pensent que la guitare acoustique est un instrument terriblement limité.
Candlemass – Death Magic Doom
Au contraire de mon confrère Alchemist, j’estime que Death Magic Doom est un des meilleurs albums produit par le maître du doom metal épique depuis sa reformation, bien plus convaincant et accrocheur que King of the Grey Islands. De plus, Robert Lowe y fait une prestation absolument splendide, arrivant enfin à faire oublier son prédécesseur, le moine chantant Messiah Mercolin.
Kalisia – Cybion
Il a fallu près de 15 ans à Kalisia pour sortir son concept album de SF. Cybion est un album riche et ambitieux à classer entre Death, Dream Theater, Cynic et Ayreon, une des sorties les plus intéressantes de ces dernières années en matière de metal progressif.