« L’addiction (…) est, au sens phénoménologique, une conduite qui repose sur une envie répétée et irrépressible, en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s’y soustraire. »
Source : Wikipedia
Le titre sonne comme une évidence… Mais comment ce diable de Devin Townsend savait-il ? Comment pouvait-il prévoir ? Près d’une quinzaine d’albums à son actif et il est quasiment toujours l’ordonnateur de cette communion incroyable entre son travail et ses auditeurs.
Sous les dehors d’une pop presque facile et chargée d’énergie positive se cachent les savants méandres d’une mécanique élaborée, jamais aliénante, ni invasive. Deux voix uniques (Devin donc et l’irréelle Anneke van Giersbergen) se nourrissent l’une de l’autre, à l’unisson d’une symbiose, d’une synergie qui nous font revenir à l’essentiel : le plaisir limpide d’écouter, de ressentir, de se fondre dans une œuvre.
Pour donner quelques repères : la folie d’Infinity mieux maîtrisée dans sa progression, un aboutissement que n’avait pas atteint Accelerated evolution. Des codes déjà utilisés mais réarrangés, réorganisés à l’aune d’une créativité vitale et nécessaire. Guitares lourdes, machines, chants aériens et lyriques. On ose aussi l’electro, les mélodies FM, une nouvelle facette plaisante et accrocheuse.
Addicted est un album léger sans être futile, puissant sans excès, pour tout dire équilibré. Un ensemble cohérent, un état d’esprit, une humeur. Nimbé de grâce salvatrice et de plénitude assumée, c’est un élan, une déclaration d’amour qui dit la beauté de la musique.
Tracklist :
- addicted!
- universe in a ball!
- bend it like bender!
- supercrush!
- hyperdrive!
- resolve!
- in-ah!
- the way home!
- numbered!
- awake!
Album qui divise, j’adhère totalement, le son de townsend est toujours là, ample, lourd et aéré
J’adhère également, très bon disque !
Seul « supercrush » revêt un intérêt. Le reste est fade ou ridicule (reprendre hyperdrive sans rien y apporter que la voix d’Anneke). En 2009, le père Townsend m’aura bien fait chier.
Bien que le terme « ridicule » ait une réelle signification pour moi, j’ai beau chercher je ne vois pas du tout (et à aucun moment) comment il pourrait décrire une seul des chansons de cette album, donc voilou.
Sinon Album plus qu’énorme, après le tournant musical effectué sur Ki ( qui avec le recul me parait vraiment mou du genoux) on revient ici au « vrai » DT, une ambiance qui n’est pas sans rappeler le Devin Townsend Band, et un DT au sommet de sa forme (égalant souvent un chanteur d’opéra), bref du tout bon.
Vivement Decon’, album le plus violent du père Townsend d’après ses dires, dur à imaginer de la part du monsieur ayant enfanté « City » mais cela laisse rêveur :)
Jamais trop accroché à ce que fait le sieur Townsend (sans trop m’y attarder non plus il faut le dire) mais j’ai voulu tenter celui-ci et ce fut une agréable surprise.
J’aime bien, bon disque.
et ça me donne envie de retenter les précedents.
Si t’as accroché à celui-là, commence par Accelerated evolution.
thanks dark, je vais essayer alors Accelerated evolution un de ses 4.
c’est vraiment trop gay,
le métal n’est pas gay,
ce n’est donc pas du métal.
/troll off
Accelerated evolution ne passe pas (essayé hier et aujourd’hui). Cet album est donc l’exception.