Songs Of Neptune – Tame The Snake

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Style: rock stonerAnnee de sortie: 2010Label: Headstrong Records

Originellement prévu pour mai 2010, le premier album de Songs Of Neptune se fraie enfin un chemin jusqu’à nos enceintes et apporte avec lui les derniers fragments d’un été qui touche à sa fin… Le rock à tendance stoner que distille le quintet lausannois n’est pas sans rappeler des groupes tels que Kyuss, Queens Of The Stone Age ou encore Fu Manchu, mais avec une touche personnelle des plus agréables. Si les influences précitées sont en effet clairement reconnaissables, nos cinq lascars nous balancent des compositions très bien pensées, à la fois efficaces et variées au niveau des ambiances.

Bon, il faut dire que les zicos de Songs Of Neptune n’en sont pas à leur coup d’essai et sont loin d’être des manches. On y retrouve des membres de Houston Swing Engine, To The Vanishing Point, Yverdoom, ainsi que le chanteur de The Ocean version 2010. D’ailleurs, si le chant de Loïc a quelque peu déçu les fans du collectif berlinois sur Heliocentric sorti en avril dernier (album dont vous pouvez trouver la chronique dans ces pages),  je trouve que son grain de voix typé très « rock U.S » colle parfaitement aux diverses ambiances proposées sur ces neuf titres.

A l’écoute de ce premier album, on se rend vite compte que la formation ne s’est imposé aucune limite et a laissé libre cours à son imagination, en évitant habilement de trop en faire. En effet, si les compositions sont à la fois riches et variées, le combo reste cohérent tout au long de l’album, lequel s’assimile très facilement et peut aisément s’écouter plusieurs fois d’affilée sans laisser s’installer le moindre signe de lassitude chez l’auditeur.

Non content de nous retourner la tête à grand coup de riffs tantôt lourds, tantôt psychés, le quintet n’hésite pas à agrémenter ses compositions à l’aide de divers instruments, allant du piano aux congas, en passant par la cithare. Le résultat de ce mélange s’avère payant, car des titres tels que Get me ou Misunderstood font clairement partie des meilleurs morceaux présents sur cet album. Si le premier vous fera atteindre le nirvana lors de son break aux sonorités orientales quasiment mystiques, le second ne manquera pas de vous faire remuer la tête dans tous les sens grâce à une ambiance 70’s déchaînée et à un groove imparable.

Un groove que l’on retrouve d’ailleurs tout au long des neuf morceaux proposés sur cette galette qui bénéficie d’une excellente production signée Santi Garcia (qui s’était déjà occupé de mettre en boîte Entre Hommes, le dernier album de Houston Swing Engine), qui a en outre pris soin de bien mettre en avant chaque instrument comme il se doit, permettant ainsi aux compositions de gagner en puissance et en force de frappe.

Oscillant constamment entre finesse et puissance, ce premier album se révèle être une petite réussite et risque bien de faire des heureux chez les amateurs de bon rock qui tache. Taillées pour la scène, les neuf compositions proposées par nos cinq lascars se savourent comme du bon vin jusqu’à plus soif, et on en redemande. Une excellente surprise et surtout, une découverte qui ne manquera pas de faire monter la température durant les longues soirées d’automne à venir…

1. black rain
2. like a lion
3. tame the snake
4. misunderstood
5. countdown
6. be yourself
7. get me
8. knife fight
9. the great collapse

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