The Odious – Joint Ventures
Chronique du Moment Death Technique Progressif

The Odious – Joint Ventures

jonben
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Auteur
25 décembre 2012
il y a 12 ans
152 vues
Année de sortie
2012
Note

1er album d’un groupe à 2 facettes, death technique moderne bien virulant confronté à un rock/metal d’inspiration clairement Alice in Chains. Qu’il fait bon découvrir un petit groupe débutant avec un premier EP prometteur, peut-être un manque de maturité mais compensé par une approche originale, et de les voir ensuite exploser, du moins musicalement, avec […]

The Odious – Joint Ventures

1er album d’un groupe à 2 facettes, death technique moderne bien virulant confronté à un rock/metal d’inspiration clairement Alice in Chains.

Qu’il fait bon découvrir un petit groupe débutant avec un premier EP prometteur, peut-être un manque de maturité mais compensé par une approche originale, et de les voir ensuite exploser, du moins musicalement, avec leur 1er album.

Le premier EP de The Odious est sorti en 2011, c’était l’oeuvre d’un groupe bizarre, le nom, l’artwork, le format des morceaux, avoisinant les 10 minutes, et la formule qui est en fait la confrontation de 2 genres, enfin surtout d’un côté un death technique moderne, agressif, virulent même, c’est la majorité, et de l’autre un rock/metal prog alternatif inspiré clairement d’Alice in Chains, d’autant que les intonations vocales sont calquées sur le vibrato de dandy désillusionné de Layne Staley.

Etonnament le son de The Odious a peu évolué sur ce premier album qui sort en cette toute fin d’année, ils ont clairement une production old school, les instruments joués sans artifice, tous à fond dans un trip exigeant techniquement sans être du tout démonstratif. Toutes les compositions sont excellentes. Le style est bipolaire, mais sans que ça parte dans tous les sens, le groupe prend le temps d’approfondir chaque facette. Beaucoup moins schizophrène qu’un Between the Buried and Me ou que The Faceless sur son dernier album. Beaucoup plus tripant que ces derniers, dans le sens de plus cannabique, concentré mais en plein délire, des basses rondes, des sonorités chaudes, du chant clair carrément Layne Staley mais également un peu à la Patton dans ses trips lyriques de crooner. Cela dit, le majorité de leur musique reste violente, impitoyable au niveau riff et growls incendiaires et souvent malsaine, « A Sheep in Wolf’s Clothing » développe par exemple des mélodies dignes du death metal le plus dérangeant.

Un des jeunes groupes metal prog extrême en devenir, avec peut-être Last Chance to Reason, The Safety FireCorelia, The ContortionistPainted in Exile, The Human AbstractBispora, Ever Forthright, Innerty, Stealing Axion.

Ce riff :  :Inclassable28:

Artistes / Groupes

Genre selon le Chroniqueur

death technique progressif
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Krakoukass et moi avons fondé Eklektik en 2004, peu après mon installation à Paris, à la suite de la disparition du webzine dont le forum avait été notre terrain d’échanges. Avec des parcours musicaux proches, entre rock et metal, nous partagions le goût de l’ouverture et de la découverte permanente de nouveaux sons. Au fil du temps, mes goûts se sont affinés : je m’intéresse surtout aux groupes et styles des années 90 à aujourd’hui, avec une touche de 70s. J’ai longtemps profité des concerts parisiens et des festivals européens, et j’ai également joué de la guitare plusieurs années au sein d’Abzalon. Mes terrains de prédilection restent le metal/hardcore, le death technique, le sludge/postcore et le rock/metal progressif, avec des escapades régulières du côté du jazz fusion et du funk.

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