On entend souvent, dans tous les domaines, que la perfection n’existe pas. Cette affirmation est particulièrement vraie, à mon avis, pour la musique. Néanmoins, certains albums/groupes permettent de douter de cette maxime tant ils s’en rapprochent. Between the Buried and Me avec leur album The silent circus me fais douter, terriblement douter…
Mais reprenons : BTBAM est un groupe fondé en 2000 à Raleigh en Caroline du Nord, The silent Circus est leur deuxième album, sorti fin 2003. Leur musique est assez difficile à classifier. Mélangeant avec pas mal de brio hardcore, death, trash, rock voir pop sur certains morceaux, il m’a fallu pas mal d’écoute avant de véritablement digérer ce maelstrom musicale, mais au final quelle baffe. Je ne me suis pas encore pris physiquement de 48 tonnes à pleine vitesse dans la face, mais auditivement parlant, je crois que c’est fait.
Tout commence avec « Lost Perfection a) Coulrophobia », mise en bouche très réussie. Voix death, rythmique rapide et solo guitare dignes des meilleurs morceaux de heavy burné des années 80 (aucune ironie dans cette affirmation). Cette voix qui au fil du morceau se fait soit gutturale, soit hurlée ou encore claire est véritablement bluffant. Mais la démonstration n’est pas stérile, elle est plutôt en accord avec la structure du morceau qui passe d’un style à l’autre sans aucuns complexes, avec un sens de la composition et du rythme totalement prodigieux.
En fait tout les morceaux, sans aucunes exceptions (ce qui est plutôt rare), pourraient être qualifié d’excellent à monstrueux. Rarement un groupe n’aura été aussi constant dans son excellence. A mon avis, 3 morceaux sortent vraiment du lots : il s’agit « (Shevanel Take 2) », « Ad a dglgmut » et « Destructo Spin ».
« (Shevanel Take 2) » est, avec « Reaction », le seul morceau totalement calme de l’album, on peut même dire qu’il est proche de Radiohead ou des acoustiques d’Opeth. A la première écoute ma surprise a été de taille. Que font ces deux poissons dans un océan de brutalité ? Les voix du seigneur étant ce qu’elles sont, je n’en sais rien. Quoiqu’il en soit le résultat est la : Un morceau pop d’une beauté incroyable. Tommy Rogers prouve, si besoin est, qu’il a une voix exceptionnelle. Hurler comme un possédé sur la plupart des morceaux et se permettre de chanter juste avec cette voix sur un morceau quasi acoustique à de quoi désarçonner. Personnellement ce genre de petites surprises me ravissent, c’est ce qu’on appelle le talent…
La transition entre « (Shevanel Take 2) » et « Ad a dglgmut » se résume à un blanc d’une demi seconde suivi d’une double pédale jouant à 300km/h et de cette voix qui sort d’outre-tombe. Les deux première minute sont incroyable : alternance death/hardcore suivi d’un passage trash pour revenir à du hardcore. Ici la brutalité est le maître mot. L’originalité des compositions de ce disque fait plaisir et comme sur tout l’album, le groupe fait preuve d’une technicité étonnante, et ils sont à ce niveau assez proche de The Dillinger Escape Plan ou de groupes death progressifs à la Cynic ou Atheist.
La suite du morceau alterne les passages instrumentaux, pop et brutaux. En fait assez difficile à décrire car tellement inhabituel. Le meilleur moyen serait de vous en faire votre propre opinion par une technique assez simple : l’écouter, des mp3 sont téléchargeables sur leur site web.
« Destructo Spin » est un peu plus cohérent dans sa brutalité. Ici point de finesse mais du bourrin encore du bourrin, toujours du bourrin. Mais tellement bien exécuté que cela en devient jouissif. L’apothéose finale de ce morceau, malsaine à souhait, en deviendrait, quant à elle, quasiment éjaculatoire.
Jouissif, exceptionnel, ambitieux, hallucinant, incroyable, monstrueux, jubilatoire, et j’en passe, les qualificatifs me manquent. La perfection n’étant (pas encore ?) de ce monde, je ne vais pas les gratifier de la note ultime, même si cela me titille, vraiment…
- lost perfection a) coulrophobia
- lost perfection b) anablephobia
- camilla rhodes
- mordecai
- reaction
- (shevanel take 2)
- ad a dglgmut
- destructo spin
- aesthetic
- the need for repetition
éjaculatoire?
Je crois qu’on pourrait en faire un adage sur Eklektik : « chroniqueur emballé finit par exagérer ».
Mais je suis d’accord, cet album est génial. Et infiniment plus digeste que le Psyopus chroniqué récemment ou la plupart des groupes techniques extrèmes.
héhé, tu sais il m’en faut peu pour être heureux… Et oui, je suis vraiment emballé.
j’ai découvert BTBAM par hasard peu de temps après la sortie ce cet album, et putain, c klr ke ce skeud traine dans sur ma platine régulièrement depuis ce temps..dire ke le dsisk est parfait c ptet abusé, mais dans la matière c de la bombe de balle!! Dire kil zon tourné avec converge…rohlala l’affiche de ouf, j’en reve. le même soir voir ocnverge et BTBAM…ça me fait rever…
Sauf erreur, une tournée est prévu en mars en europe avec converge et btbam…
ben je c ke converge vient en mars en europe, ms je savé pa ke BTBAM les accompagnait…si c’est le cas c’est le TROP LE PIED!!!
Non la date de Converge n’est pas avec BTBAM, c’est le 25 mars avec Planes Mistaken for Stars et Death Before Disco…
ben oui c’est bien cke g vu dns les concerts… ms bon, moi si on me dit que BTBAM vient aussi je veux bien le croire…mem si c pa vré
oups sorry, j’devais vraiment être bourré quand j’ai lu ca. J’me suis foiré sur ce coup là. Cette tournée a eu lieu au state en septembre… Mea culpa