Kampfar – Djevelmakt
Chronique du Moment Viking Epic Black Metal

Kampfar – Djevelmakt

krakoukass
krakoukass
Auteur
12 mars 2014
il y a 11 ans
2 commentaires
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Année de sortie
2014
Note

Je ne me suis jamais vraiment penché sérieusement sur Kampfar, au-delà d’une écoute distraite de quelques titres à un moment où je m’intéressais au black viking. Mais la donne est différente avec ce nouvel album qui m’a littéralement captivé dès la première écoute. Djevelmakt sort l’année du 20ème anniversaire du groupe norvégien dont on ne […]

Kampfar – Djevelmakt

Je ne me suis jamais vraiment penché sérieusement sur Kampfar, au-delà d’une écoute distraite de quelques titres à un moment où je m’intéressais au black viking. Mais la donne est différente avec ce nouvel album qui m’a littéralement captivé dès la première écoute. Djevelmakt sort l’année du 20ème anniversaire du groupe norvégien dont on ne peut qu’admirer la ténacité et l’engagement au service d’une musique sincère, sur laquelle le compromis n’a jamais eu droit de cité.

Construisant des ambiance mélancoliques et sombres, (on est loin des vibrations plutôt jovialo-guerrières d’un Amon Amarth) le groupe passe du mid-tempo à des accélérations glaciales, et mise avant tout sur son ambiance plutôt que sur l’agression à tout va, cette ambiance étant servie par une production plutôt à l’opposé des productions trve cave de certains groupes de pandas. Et tant mieux car la richesse musicale de ce nouvel opus, sur lequel piano, synthétiseur (on pense à Summoning sur le démarrage de « Blod, Eder og Galle »), guitares sèches ou autres (faux probablement) cuivres viennent apporter une profondeur et une majesté bienvenues, cette richesse musicale mérite bien une production et un son à la hauteur. Le rôle de Dolk est fondamental, sa voix grognée plus que hurlée véritablement est parfaite dans son rôle, parfois secondée par des voix doublées ou des cris scandés du meilleur effet (comme sur « Kujon »). Le bougre se risque même à un chant légèrement clair (mais tout de même un peu écorché) sur le titre d’ouverture, « Mylder » (je vois venir les plaisantins, mais non, définitivement non, pas de « Scylly » au programme sur l’album désolé). Sachant que Kampfar opte à 90% pour un chant en norvégien, ce qui permet au groupe d’incarner fièrement la flamme scandinave et viking qui déborde de ces 8 titres.

On pense parfois à Moonsorrow sur le magnifique « Swarm Norvegicus » notamment, ou à la bande à Nemtheanga (Primordial donc) sur le titre de conclusion (« Our Hounds, Our Legion » qui démarre avec ces superbes notes jouées à la guitare acoustique et sur lequel Dolk, qui chante ici en anglais, adopte un style vocal proche de celui du patron de Primordial), plus long que les autres et traversé du même souffle épique qu’on retrouve sur chaque œuvre des irlandais. Une belle conclusion qui parachève la majesté de l’œuvre des norvégiens.

Très addictive et mélodique, la musique de Kampfar a vite fait de devenir infectieuse, et c’est peu dire qu’il n’y a absolument rien à jeter sur cette galette de 8 titres, pour près de 50 minutes de bonheur. C’est bien simple, en ce qui me concerne, Djevelmakt fera désormais figure de nouvelle référence du genre et va rejoindre Verisäkeet de Moonsorrow au sommet du style.

Tracklisting:
01. Mylder
02. Kujon
03. Blod, Eder og Galle
04. Swarm Norvegicus
05. Fortapelse
06. De Dodes Fane
07. Svarte Sjelers Salme
08. Our Hounds, Our Legion

Artistes / Groupes

Record Label

Genre selon le Chroniqueur

Viking epic black metal

Famille/Genre

Tags Styles

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Co-fondateur du webzine en 2004 avec Jonben.

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2 commentaires

angrom

il y a 11 ans

Ca donne bien envie d’essayer, ta chronique

Kane

il y a 11 ans

Oui, j’approuve, cet album de Kampfar est réellement excellent. Je le rapprocherais plus des premiers Enslaved, avec évidemment un meilleur et plus gros son, mais c’est un détail sans importance. Epique, puissant, froid, mélodique juste ce qu’il faut, avec des titres atmosphériques à souhait, d’autres plus rentre dedans, une vraie réussite de A à Z, jusqu’à la pochette (mais bon on est habitué avec Beksinski)

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