The Sound That Ends Creation – Memes, Dreams, And Flying Machines

Pas de commentaires      218
Style: math/grind démentAnnee de sortie: 2020Label: Dark Trail Records

« The Sound That Ends Creation », ça sonne comme une promesse, et cette promesse, le dénommé Chris Dearing (jeune texan qui jouait autrefois dans des projets de death technique tels que Giant Of The Mountain ou Surgically Impaled) tient à la mettre en pratique dans un ahurissant bordel sonique ! Pour son cinquième album où le gaillard s’occupe une fois de plus de tout, le niveau de violence est encore monté d’un cran dans un ouragan à la limite du compréhensible.

Car le crédo de Dearing est celui-ci (traduit rapido): « prendre le plus math du mathcore, le plus grind du grindcore et quelques bonnes vieilles bizarreries à l’ancienne, et balancer tout ça dans un mixer ». Une description qui correspond totalement à ce qu’on entend ici. Le second degré façon « white belt grind » s’exprime dans des titres de morceaux hilarants (mention à « Can I Be Aborted, Even Though I’m 29? », exemple parmi tant d’autres), mais une fois l’album lancé, fini de rire !

« An Apple A Day, You’ll Die Anyway » ouvre cet album et donne une idée de l’épreuve que va être l’écoute de cet album dément ! La vitesse est très élevée, les instruments sont en fusion dans un chaos radical (on détecte d’ailleurs du piano et un saxo au milieu) tandis que la voix est ultra barrée. Le titre suivant va d’ailleurs mettre les bouchées doubles en matière de bordel, avec un pont chanté façon Mr Bungle. Chaque titre est une tornade frénétique durant entre une et deux minutes, le temps pour Dearing de multiplier les couches, partir dans des courses effrénées voire de caler du breakdown avec voix growlée de rigueur (« I Saw Something That Reminded Me Of You, Then I Flushed »).

Ajoutant ça et là des parties jazz (avec voix de crooner) comme pendant « Slurp’n Up That Ice Cream Baby », elles prennent parfois une dimension death/grind comme sur « Weddings Are Funerals With Cake » ou sur « If The Spaghetti Monster Doesn’t Exist, Why Do Planets Look Like Meatballs » (titre possédant d’ailleurs un final plus mélodique, tout comme le titre conclusif le suivant).

Bref, un déferlement mathgrind qui ravira les amateurs de la scène Myspace, de Destroyer Destroyer, de chaos extrême et de non sens. Car ce nouvel album (très bien produit, soulignons-le) semble l’œuvre d’un cerveau bien dérangé, une mixture sans queue ni tête produite par une sorte de savant fou. On n’est clairement pas dans de l’easy-listening, il y a dans ce cinquième album énormément d’informations mais l’adhésion à ce délire bordélique se fait petit à petit. Pour oreilles (très) averties !

  1. An Apple A Day, You’ll Die Anyway
  2. Can I Be Aborted, Even Though I’m 29?
  3. Eating Holograms Of Twinkies Will Still Make You Gain Weight, Sorry
  4. I Saw Something That Reminded Me Of You, Then I Flushed
  5. Life Is Like A Box Of Chocolates, Mostly Disappointing
  6. Slurp’n Up That Ice Cream Baby
  7. Staring Into The Jaws Of Capitalism And Say Yes Daddy Please
  8. Weddings Are Funerals With Cake
  9. Whine Moms
  10. Cover Me With Spiders And Gasoline? I’m In!
  11. You Must Be Depression, Because You Make Me Want To Kill Myself
  12. If The Spaghetti Monster Doesn’t Exist, Why Do Planets Look Like Meatballs
  13. King Douche On His Throne Of Loneliness

beunz
Up Next

Groupes cités dans la chronique

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *