Le quatrième album d'une formation nantaise, célébrant plus de vingt ans de carrière, propose une fusion de rock alternatif, shoegaze et post-hardcore, avec des influences des années 90 et une production moderne, offrant une expérience musicale à la fois brute et sensible.

Ayant fait son comeback en 2020 avec le très bon Silent Running, Watertank aura pris quatre ans pour lui donner une suite, ce Liminal Status célébrant par ailleurs les vingt (+1) ans de la formation nantaise.

Ce quatrième album nous ramène du côté des 90’s avec ses influences provenant de chez Failure, Far ou de Quicksand, soit une alliance de rock au riffs lourds mais s’élevant grâce à des mélodies donnant souvent dans l’aérien, voire carrément pop par moments (« Dreams Logic »). L’équilibre est une fois de plus millimétré, tantôt énergique, tantôt plus sur la retenue, massif mais serein, et toujours entêtant (notamment l’incroyable « The Long Face » !).

Car Watertank propose sur ce nouvel album neuf titres pour autant de tubes, mélange tout personnel de rock alternatif, shoegaze et post-hardcore, brut et sensible à la fois. Les influences d’antan mises à jour avec la qualité sonore d’aujourd’hui (avec un beau boulot à l’enregistrement et au mix de Christophe Hogommat) pour un album prenant de bout en bout.