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Chokecherry – Messy Star

Le grungegaze a vraiment le vent en poupe ces derniers temps, et bon nombre de labels surfent sur la tendance. Issu du roster majoritairement emo/metalcore de Fearless Records (Movements, The Plot In You, Wage War…), voici donc Chokecherry et son premier EP, trio féminin s’inspirant autant de figures comme Nirvana ou My Bloody Valentine que de Slint ou Cocteau Twins.

Fugue – Yell

Jeune formation née du côté d’Amiens, Fugue débarque avec un second EP (après Snowflake Symmetry) nous invitant à en faire une, fugue. Pour cela, le quartet lie des sonorités noisy avec de bonnes louches de nappes éthérées, se réappropriant ainsi à sa guise ce mélange post-punk et shoegaze (bien en vogue en ce moment), donnant à ce Yell un côté hypnotique à sa manière.

Urge – Here/After

Jeune projet venant tout droit de la Ville Rose, Urge possède en son sein des membres (masqués) de multiples groupes dont certains très renommés (à savoir Plebeian Grandstand, M83, BRUIT ≤, Orme, Kid Wise et Rallye), des groupes très divers d’où une certaine difficulté de prédire dans quel style ce « supergroupe » va intervenir. Du chaos ? De l’orchestral ? Ou bien de l’electro-pop ? Rien de tout ça, c’est dans une noirceur bien morne que nous entraine ce quartet (ou quintet au vu de la photo d’illustration ?).

Solventis – Alcyon

Autrefois projet solo de la chanteuse toulousaine Sol, Solventis a pris un nouveau départ lorsque celle-ci a rencontré Melody Morana (qui est aussi photographe). Ensemble, le duo propose cet Alcyon, nouvel album hautement nostalgique se situant à la lisière de styles: folk, ambient/electro et autres influences celtiques.

QOYA – Karma

Trio originaire de Grenoble, QOYA débarque avec un nouvel album faisant suite à Yokai (2021) et livre ici dix nouvelles « cathartic songs » (comme le mentionne leur Bandcamp). Une appellation bien justifiée puisque Karma vient nous immerger dans une atmosphère singulière, sombre, dense mais surtout immersive.

Platonick Dive – Take A Deep Breath

On ne le sait que trop bien, la musique a des vertus thérapeutiques. S’écouter un truc bien violent pour se passer les nerfs ou au contraire quelque chose de bien calme pour faire redescendre sa tension… ce sont des habitudes qui parlent forcément à tout un chacun (en tout cas, si vous lisez régulièrement Eklektik). Le trio italien Platonick Dive s’emploie donc ouvertement à participer à cette seconde option depuis une dizaine d’années, appuyant le fait des effets thérapeutiques de sa musique dès son premier album au titre évocateur (Therapeutic Portrait – 2013).

Blushing – Sugarcoat

Groupe texan composé de deux couples (c’est pratique), Blushing débarque avec un nouvel album faisant la jonction entre les approches britanniques et américaines de la dreampop. Apparemment bercé par des groupes divers allant de Garbage à My Bloody Valentine en passant par Lush ou Slowdive, le quartet vient nous plonger dans un son tiré des 90’s, aux mélodies familières et tellement efficaces.

DIIV – Frog In Boiling Water

DIIV a entamé sa nouvelle vie depuis quelques années. Marqué dans les années 2010 par de nombreuses péripéties pas très amusantes (des cures de désintox pour le chanteur Zachary Cole Smith, l’éviction brutale du bassiste fondateur suite à des commentaires racistes sur 4Chan, un split), le groupe de Brooklyn a fait table rase de son passé en 2019 en sortant l’album Deceiver, où le shoegaze prend des contours assez sombres.

Curtism – S/T EP

Avec ses 19 ans de moyenne d’âge, Curtism est un tout jeune groupe toulonnais (débuté comme un projet solo de bedroom pop) qui apprécie les vieilleries indie, post-punk et shoegaze. Trois styles complémentaires connaissant un regain d’intérêt ces dernières années que le quartet se réapproprie ce son typique des années 80/90 (The Cure et Joy Division étant bien entendu parmi leurs influences) mais complètement bien intégré à l’époque actuelle.

[Mini-chroniques] Rattrapage mensuel (mai 2024)

Gatecreeper – Dark Superstition (Nuclear Blast Records) death mélodique

Les dernières photos promo ne mentaient pas, les gars de Gatecreeper se sont mis au melodeath à l’ancienne au point d’apparaitre avec des t-shirts de groupes phares du genre: In Flames en tête a été fortement écouté, mais aussi Dismember ou encore Grave. Nous avons donc aujourd’hui un groupe métamorphosé (édulcoré ?) qui ne ressemble presque plus du tout à ce qu’il était auparavant. Riffs mélodiques tout en puissance, vocaux plus aussi épais que sur leurs méfaits précédents, on est d’abord limite à se dire que le groupe aurait [...]