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Dehors – Contrenuit

Dehors, ce sont quatre parisiens qui ont tout compris pour qu’on se rappelle d’eux. Un nom simplissime mais qui se mémorise accompagné d’une cover, elle aussi simple en apparence, mais sacrément percutante par son côté triste et déprimant. Deux adjectifs qui vont de pair avec la musique du groupe, sortant avec ce Contrenuit leur second EP (Refuge, le premier, étant sorti l’an dernier).

SOM – Let The Light In

Trois ans après le superbe The Shape Of Everything, SOM fait enfin son retour pour son troisième album. Let The Light In semble dès sa cover indiquer une filiation avec son prédécesseur, les teintes étant toujours dans cette palette entre gris, bleu et vert. Une filiation allant de pair avec le son qu’il renferme, mixant toujours riffs doom prenant une dimension vaporeuse tandis que le chant empreint de fragilité de Will Benoit nous ramène une fois de plus vers une sorte de pop éthérée.

Oversize – Vital Signs

Le revival shoegaze n’en finit plus de faire des petits ! Apres deux EPs ayant titillé bien des oreilles dont celle de Sharptone Records, voici donc Vital Signs, premier album qui synthétise l’esprit des années 90 tout en y ajoutant des éléments emo, grunge et post-hardcore. Avec ses murs de guitares atmosphériques hérités de My Bloody Valentine, Hum ou encore Ride, le jeune groupe britannique montre qu’il connait ses classiques, se forgeant là un son introspectif nostalgique… mais moderne !

Bermud – Oceans On The Moon

Bermud est le projet solo d’un certain Elliot Aschard ayant décidé de faire cohabiter indie rock, grunge et shoegaze/dreampop dans un même écrin. Oceans On The Moon, son second album (après Chetter Hummin – 2022), propose un son léché, jouant sur les textures au gré des humeurs de son géniteur (désormais accompagné par d’autres musiciens, c’est mieux pour le live).

Chokecherry – Messy Star

Le grungegaze a vraiment le vent en poupe ces derniers temps, et bon nombre de labels surfent sur la tendance. Issu du roster majoritairement emo/metalcore de Fearless Records (Movements, The Plot In You, Wage War…), voici donc Chokecherry et son premier EP, trio féminin s’inspirant autant de figures comme Nirvana ou My Bloody Valentine que de Slint ou Cocteau Twins.

Fugue – Yell

Jeune formation née du côté d’Amiens, Fugue débarque avec un second EP (après Snowflake Symmetry) nous invitant à en faire une, fugue. Pour cela, le quartet lie des sonorités noisy avec de bonnes louches de nappes éthérées, se réappropriant ainsi à sa guise ce mélange post-punk et shoegaze (bien en vogue en ce moment), donnant à ce Yell un côté hypnotique à sa manière.

Urge – Here/After

Jeune projet venant tout droit de la Ville Rose, Urge possède en son sein des membres (masqués) de multiples groupes dont certains très renommés (à savoir Plebeian Grandstand, M83, BRUIT ≤, Orme, Kid Wise et Rallye), des groupes très divers d’où une certaine difficulté de prédire dans quel style ce « supergroupe » va intervenir. Du chaos ? De l’orchestral ? Ou bien de l’electro-pop ? Rien de tout ça, c’est dans une noirceur bien morne que nous entraine ce quartet (ou quintet au vu de la photo d’illustration ?).

Solventis – Alcyon

Autrefois projet solo de la chanteuse toulousaine Sol, Solventis a pris un nouveau départ lorsque celle-ci a rencontré Melody Morana (qui est aussi photographe). Ensemble, le duo propose cet Alcyon, nouvel album hautement nostalgique se situant à la lisière de styles: folk, ambient/electro et autres influences celtiques.

QOYA – Karma

Trio originaire de Grenoble, QOYA débarque avec un nouvel album faisant suite à Yokai (2021) et livre ici dix nouvelles « cathartic songs » (comme le mentionne leur Bandcamp). Une appellation bien justifiée puisque Karma vient nous immerger dans une atmosphère singulière, sombre, dense mais surtout immersive.

Platonick Dive – Take A Deep Breath

On ne le sait que trop bien, la musique a des vertus thérapeutiques. S’écouter un truc bien violent pour se passer les nerfs ou au contraire quelque chose de bien calme pour faire redescendre sa tension… ce sont des habitudes qui parlent forcément à tout un chacun (en tout cas, si vous lisez régulièrement Eklektik). Le trio italien Platonick Dive s’emploie donc ouvertement à participer à cette seconde option depuis une dizaine d’années, appuyant le fait des effets thérapeutiques de sa musique dès son premier album au titre évocateur (Therapeutic Portrait – 2013).